L'Agence nationale de l'avion et de la météorologie (Anacim) prévoit une situation pluviométrique qui sera excédentaire sur les façades ouest et nord du Sénégal au titre du prochain hivernage.
Cela ressort d'un atelier tenu ce 09 mai à Dakar et lors duquel Ousmane Ndiaye a confié que « cette année, on assistera à une situation pluviométrique excédentaire à certains endroits dans la façade ouest, nord et normale au sud-est ».
Le directeur de l'exploitation de la météorologie au sein de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie a confié également que cette situation est attendue également dans d'autres endroits dans la partie Centre-Sud du Sénégal.
Lors de cet atelier de restitution des prévisions saisonnières pour la saison des pluies 2023, M. Ndiaye a souligné que les « premières pluies de l'hivernage 2023 sont attendues dès ce mois de mai ».
Il a indiqué que cet exercice donne un peu les tendances qui seront affinées au fur et à mesure de l'année avant d'informer qu'un bulletin de mise à jour sera émis pour un meilleur suivi de la situation.
Il ressort de l'atelier également que l'Anacim transmettra des informations aux agriculteurs afin de les aider à savoir la période probable d'une pause pluviométrique de 10 à 20 jours. « Cette information demeure très importante pour l'agriculture et on le fera dès l'installation des pluies », a-t-il précisé. Avant d'annoncer qu'une deuxième prévision est prévue après installation de l'hivernage pour déterminer la durée des pluies.
Le chef de la division hydrologie à la Direction de la gestion et de la planification des ressources en eau, Bakary Faty, a expliqué qu'au regard des résultats prévisionnels climatiques obtenus, on peut retenir également pour cette année, une montée des eaux du fleuve Sénégal.
Il a renseigné que les prévisions montrent une situation hydrologique normale à excédentaire dans le bassin du fleuve Sénégal, d'une part, et une situation excédentaire à normale pour celui de la Gambie, d'autre part.
« Il pourrait y avoir des débordements des cours d'eaux dans la même zone [fleuve Sénégal], car l'année hydrologique écoulée, nous avions assisté à un dépassement de la cote d'alerte à Matam pendant 40 jours », fait-il savoir enfin.