La Secrétaire Générale de l'Organisation Internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a boycotté, mercredi 3 avril, l'invitation de la CENI qui avait besoin de son organisation pour auditer le fichier électoral. Le numéro un de l'OIF a justifié sa décision par l'incompatibilité qu'il y a entre le temps leur imparti par la centrale électorale congolaise et le volume du travail à exécuter. Du 15 au 20 mai, cela fait juste 5 jours d'audit, mission impossible !
Louise Mushikiwabo l'a fait savoir à Denis Kadima à travers une lettre signée par son Directeur de cabinet, Hervé Berraquand. C'est ici que s'assourdissent toutes les voix congolaises qui se sont levées haut et fort en signe d'opposition à ce choix. Parmi les plus audibles de ces voix, il y avait celle du Front Congolais pour la Sauvegarde de l'Intégrité de la RDC (FCSI-RDC) de Jonas Tshombela.
"Cette structure (OIF) est dirigée par une responsabilité rwandaise, Louise Mushikiwabo, sa Secrétaire Générale et ancienne ministre des Affaires Etrangères du Rwanda, pays qui cherche à déstabiliser le nôtre. Comment les données stratégiques peuvent-elles être confiées à cette structure ?", parole de Jonas Tshombela dont les intentions qu'il a prêtées à Louise Mushikiyabo sont à l'heure actuelle nulles et non avenues.
Toutefois son point de vue ainsi que ceux de tous les autres congolais qui ont abondé dans le même ordre d'idées, peu importe le fait qu'ils sont allés vite en paroles, font preuve certaine de leur nationalisme qu'il faut encourager en tant que patriotes.