Reshma Gulbul-Nathoo

Trois semaines après l'arrestation de Taslim Oozeer pour possession de drogue, le rapport du Laboratoire de science médico-légale vient finalement confirmer qu'il n'y a aucune trace de drogue synthétique suite à la saisie présumée de stupéfiants.

Taslim Oozeer a comparu devant la cour de Mahébourg lundi alors que son procès n'était même pas fixé pour ce jour, la police ayant fait une demande pour que les charges provisoires soient rayées. Son avocat, Me Anoup Goodary, souligne qu'il n'y avait aucune preuve contre son client depuis le début de cette affaire.

Pour Rs 2 500 de «Shilajithills», Taslim Oozeer a été incarcéré pendant presque trois semaines. Finalement, ce n'est pas de la drogue synthétique évaluée à Rs 15 millions que la police avait retrouvée dans le colis qui lui était destiné et que sa mère avait récupéré le 20 avril, mais du shilajit.

Aussi appelée «larmes de l'Himalaya», cette substance mi- organique mi-végétale libérée par les roches des hautes montagnes est utilisée dans la médecine ayurvédique, contre les douleurs notamment. Le colis, découvert par la Customs Anti-Narcotics Section, est arrivé par un vol d'Emirates. Taslim Oozeer, un habitant de Pailles âgé de 40 ans, l'avait commandé. Le quadragénaire avait été arrêté.

La substance avait été envoyée pour analyse et le rapport est enfin tombé, et il s'avère que cette substance n'est effectivement pas de la drogue synthétique. Ainsi, vers 13 h 30 lundi, les policiers ont informé Me Goodary que son client allait se présenter en cour de Mahébourg.

L'avocat avait déjà auparavant logé une motion de remise en liberté conditionnelle. Or, en cour, le procureur de la police devait demander que les charges provisoires soient rayées contre Taslim Oozeer en raison de «l'absence de preuve».