Congo-Kinshasa: Élections - Des prétendants au «fauteuil» qui s'alimentent des minerais du sang!

Chaque jour qui passe, l'insécurité instaurée à dessein à l'Est de notre pays, avec la complicité de la communauté internationale depuis bientôt 30 ans, incarnée aujourd'hui par l'agression rwandaise muée en pseudo rébellion pilotée par les terroristes du M23, ne cesse de livrer ses secrets.

Comme le dit un vieil adage : «le temps est l'ennemi du mensonge». Après la découverte et l'identification par tout le monde du principal instigateur de l'insécurité ayant élu domicile dans la partie orientale de la RDC, dans le but de maintenir cette partie du pays sous le règne de la jungle, afin d'exploiter des minerais qui s'y trouvent, qui est le Rwanda, les Congolais apprennent avec étonnement et stupéfaction d'autres vérités combien horribles et difficiles à digérer !

Certains compatriotes dont des représentants de l'État à différents niveaux, cadres de l'administration publique et ceux des services d'intelligence, s'alimentent de cette insécurité au détriment de l'État qui les emploie et des populations congolaises.

Comme on ne peut jamais tromper ou tricher éternellement, on a réussi à mettre la main sur ces fonctionnaires véreux, qui bradent le plus facilement du monde les intérêts de l'État pour s'offrir l'opulence matérielle, avec la complicité de quelques opérateurs économiques expatriés.

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La dernière découverte dans cette insécurité qui sert de mine d'or à certains profiteurs, est cette rocambolesque révélation faite par l'argentier national au cours de la célèbre émission débat animée par le patron de la chaîne de télévision «Télé 50» Jean-Marie Kasamba, intitulée «JMK Today».

Décortiquant l'origine et les causes de l'insécurité qui prévaut à l'Est de la République Démocratique du Congo depuis environ trois décennies, dont la principale reste économique, le ministre des Finances a fait savoir que le gouvernement a fini par découvrir que certaines personnalités, dont des candidats déclarés à la prochaine présidentielle, sont derrière l'agresseur de la patrie, le Rwanda. Ils sont actionnaires dans les comptoirs des minerais de contrebande (du sang) installés à Kigali, au Rwanda.

On comprend maintenant leur attitude ambigüe vis-à-vis du Rwanda, l'agresseur avéré de la RDC, qu'ils se refusent catégoriquement à nommer chaque fois qu'ils sont interviewés sur la situation qui prévaut à l'Est du pays. Cette attitude incompréhensible pour les Congolais et qu'affichent ceux qui leur promettent monts et merveilles sinon le Paradis, pendant qu'ils se désolidarisent d'eux face à l'insécurité qu'ils vivent au quotidien avec sa cohorte de malheurs

que personne n'ignore pour soutenir leur bourreau, a été encore une fois observée dans la fameuse déclaration sanctionnant leur réunion ou conclave tenu dernièrement à Lubumbashi. Ils s'étaient contentés de charger le gouvernement comme d'habitude, sans oser citer le nom de

L'agresseur ou le nommer alors qu'il est connu de tous, y compris les Nations-Unies !

Dans son analyse de la situation, le ministre Nicolas Kazadi a expliqué.en détails pourquoi les dirigeants rwandais avaient refusé l'offre que le Président de la République leur avait faite pour une exploitation des minerais au bénéfice de tous les peuples. C'est parce que ce chemin était jugé, d'après leur calcul, long et transparent et profiterait plus au pays propriétaire. D'où, habitués à l'exploitation illicite des richesses qui ne leur appartiennent pas, grâce à l'insécurité qui leur profite au maximum, Paul Kagame et ses appuis ont décidé de recourir à leur habituelle recette, celle de créer l'insécurité. C'est ainsi qu'ils ont lancé cette énième attaque contre le pays sous couvert du M23, cette pseudo rébellion qui fut pourtant défaite militairement en 2013.

Bravo à Lambert Mende et à la société civile

Au regard de la description de la situation faite par le ministre des Finances ou mieux ses révélations, il y a lieu de jeter des fleurs à Lambert Mende et aux organisations de la société civile congolaise qui se sont farouchement opposés à la tentative, par l'OIF, présidée par la rwandaise Louise Mushikiwabo, de contrôler les élections nationales sous prétexte de participer au nettoyage du fichier électoral. Or, c'était un piège de l'agresseur rwandais qui se nourrit d'autres agendas cachés, dont celui de vouloir imposer des dirigeants acquis à sa cause à la tête de la RDC, afin de continuer à faire des mains basses sur ses richesses, dont des minerais stratégiques qu'il exploite illégalement pendant des décennies.

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