Le vice-gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia, a déclaré, mardi 9 mai, que « les droits de l'homme représentent des valeurs dont la pratique doit être quotidienne. Ils doivent être transmis aux enfants notamment à la maison, à l'école et à l'église ».
Il a fait cette recommandation à l'occasion du lancement des activités relatives à la célébration du 75e anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'homme, à Kisasngani.
Ces recommandations de Paulin Lendongolia visent à extirper de l'environnement social des enfants tout ce qui pourrait constituer la source des conflits.
Ces conflits qui ont toujours été, selon lui, une réaction aux traitements inhumains et à l'injustice :
« C'est de cette façon et dans cette mesure qu'avec le temps que nous, gouvernants, société civile et partenaires de développement partagerons non seulement l'encadrement mais aussi les actions sur les droits de l'homme ».
Au cours de cette même cérémonie, Sylvain Masudi du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a rappelé la genèse de la déclaration universelle des droits de l'homme.
Il a ensuite précisé que les manifestations y afférentes sont désormais ouvertes jusqu'à l'apothéose de cette célébration, le 10 décembre.
A cette occasion, des élèves du collège Mando ont lu, tour à tour, les 30 articles de la déclaration universelle des droits de l'homme dont :
« Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite au moins en ce qui concerne l'éducation élémentaire et fondamentale. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé."