Burkina Faso: Santé en milieu carcéral - L'association SOS Médecins-BF entend faire chuter la prévalence du VIH et de la tuberculose

L'association SOS Médecins-BF veut contribuer davantage à la réduction de la transmission des maladies telles que le VIH et la tuberculose dans les établissements pénitentiaires du pays.

Pour ce faire, depuis mai 2022, l'association a travaillé à la mise en place des Comités thérapeutiques de soutien aux soins (CTSS) du VIH et de la Tuberculose dans quatre maisons d'arrêt et de correction des villes de Kaya, Ziniaré, Bobo-Dioulasso et Banfora.

Après une année de mise en oeuvre, SOS Médecins-BF compte « capitaliser des actions relatives à l'organisation et au fonctionnement desdits comités ». C'est dans ce sens qu'elle a réuni une trentaine d'acteurs, dont des directeurs de maison d'arrêt et de correction, médecins chef de district (MCD) venus de plusieurs régions du pays, ce mercredi 10 mai 2023 à Ouagadougou.

Pour docteur Karim Traoré, membre du comité d'administration de SOS médecin , ce programme a été mis en oeuvre sur la base d'un certain nombre de constats, notamment les difficultés liées à la prise en charge des patients atteints du VIH et de la tuberculose dans les centres pénitentiaires.

Selon le directeur de l'action social, a la direction générale de l'administration pénitentiaire, Omar Sawadogo, la prévalence en milieu carcérale est beaucoup plus élevée que dans les autres milieux.

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Cet atelier a donc permis d'échanger « sur les mécanismes à mettre en oeuvre afin de prévenir les pathologies du VIH et de la tuberculose en milieu carcéral », toute chose qui, selon le directeur santé, permettra de réduire considérablement cette prévalence jugée élevé.

La rencontre de 24h a été également le lieu, pour les organisateurs, de dresser, entre autres, le bilan des activités menées par les différents comités, d'échanger sur les résultats des activités réalisées, d'identifier les défis et les opportunités pour la mise à l'échelle nationale.

A terme, ces CTSS, constitués, entre autres, de personnels pénitentiaire, sécuritaire et de médecins, devront être « un outil essentiel pour contribuer à réduire la charge de morbidités et de mortalité de ces deux maladies prioritaires », a confié le directeur.

 

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