Les Malgaches, dans leur grande majorité, ont maintenant appris à vivre avec l'insécurité. Ils ne se sont certes pas habitués à cette appréhension qui les tenaille quand ils se déplacent d'un endroit à un autre, mais ils savent se défendre si nécessaire.
Les forces de l'ordre essaient de faire face, mais les délinquants arrivent régulièrement à éviter les rondes et les patrouilles. La population ne se résigne cependant pas à subir cette pression quotidienne des vols à la tire et demande plus de présence policière dans les rues.
L'insécurité, un mal qu'il faut éradiquer
Les titres des faits-divers en manchette des quotidiens sont explicites. Chaque jour, des citoyens se font détrousser par des malfaiteurs agissant en bande. Ils sont souvent impuissants devant les sabres, les couteaux ou les pistolets qu'ils brandissent. Les responsables de l'ordre public ont commencé à réagir et ont élaboré une stratégie bien pensée.
Les policiers organisent des rondes régulières et n'hésitent pas à tirer quand le besoin s'en fait sentir. On apprend que des malfaiteurs sont régulièrement abattus, mais les vols et les larcins ne diminuent pas pour autant. La leçon que l'on doit tirer est qu'il faut rester tout le temps sur le qui-vive. Aucun endroit n'est sûr actuellement. Les sacs à main et les téléphones sont la cible privilégiée des voleurs. Ils s'attaquent à ceux qui sont distraits avec une rapidité déconcertante.
Ils opèrent dans les bus et les taxis-be. Les victimes sont totalement désemparées après avoir été délestées de leurs avoirs. Actuellement, on sent néanmoins un mouvement de révolte des citoyens qui n'hésitent plus à réagir quand ils attrapent ces malfaiteurs. C'est la colère ou le dépit qui les poussent à s'acharner sur ces bandits. Devant ces mouvements incontrôlés, il est peut- être nécessaire de calmer cette rage qui les anime. La balle est dans le camp des autorités qui ont les moyens de lutter contre l'insécurité.