Le président l'Ordre national des infirmiers du Congo (ONIC), Komba Djeko, a appellé, ce vendredi 12 mai, toute la communauté à valoriser la profession d'infirmière.
Il a lancé cet appel à l'occasion de la célébration, ce vendredi, de la journée des infirmières sous le thème : « Nos infirmières. Notre futur ».
« Par ce thème, on veut démontrer que si vous voulons assurer notre avenir nous tous infirmiers, population et gouvernement, pour des soins de santé dans l'avenir, il faut investir aujourd'hui dans la profession infirmière ; il faut valoriser cette profession parce que, n'importe qui ne doit pas devenir infirmière », a déclaré le président l'Ordre national des infirmiers du Congo (ONIC), Komba Djeko.
Il révèle néanmoins que la profession infirmière rencontre beaucoup de difficultés.
« Le milieu par excellence du travail de l'infirmier, c'est le lieu des soins, c'est-à-dire, l'hôpital et le centre de santé. Si ce lieu ne répond pas aux normes, ne répond pas en termes de dotation, en termes de sécurité, et bien, c'est la première difficulté que nous avons », a fait savoir Komba Djeko.
Autre difficulté, c'est l'insuffisance d'hôpitaux construits par l'Etat congolais. Ceux qui existent font face au manque d'équipement le plus élémentaire, selon le président de l'ONIC :
« Depuis 1960, on a créé des écoles infirmières mais, on n'a pas créé les hôpitaux de l'Etat. Il y a plus de gens formés mais il y a trop peu des lieux de travail. Là où il y a le lieu de travail, l'équipement, le plus élémentaire possible, fait défaut. Il y a des hôpitaux qui ont des lits mais qui n'ont pas de matelas. En première année infirmière on enseigne comment faire et défaire le lit d'un malade. Quand vous n'avez plus de drap, ça pose un problème. Deuxièmement, vous avez des hôpitaux qui n'ont pas d'eaux. Comment on peut assurer l'hygiène de l'hôpital si au robinet l'eau ne coule pas ? Il s'agit là, de quelques exemples des difficultés de la profession infirmière ».