Madagascar: Gestion des risques et des catastrophes - Formation sur la résilience climatique des infrastructures routières

La fréquence des cyclones à Madagascar, cette année, a beaucoup affecté les infrastructures routières. Aucune région n'a été épargnée.

Toutes les régions de la Grande ile ont été touchées, de près ou de loin, par les catastrophes naturelles et leur force se renforce davantage encore à chaque fois. Un atelier de formation en matière de gestion de risques et catastrophes (G/RRC), de changement climatique et d'évaluation post-catastrophe dans le secteur routier, est organisé à Mahajanga par la Cellule de prévention et d'appui à la gestion des urgences (CPGU/Primature), en collaboration avec le ministère des Travaux publics.

La formation se tient, depuis mercredi et durant trois jours, dans la salle de réunion de l'hôtel Coco Lodge à Mahajanga. Le Projet d'appui à la connectivité des transports (PACT) apporte son soutien, sous-composante Résilience climatique. Le cabinet Altec a été recruté pour diriger l'atelier. La CPGU auprès de la Primature exécute cette sous-composante de ce projet sur la résilience climatique des infrastructures routières, afin de réduire les risques de catastrophes.

« L'atelier vise à renforcer davantage l'appréhension de la vulnérabilité des infrastructures routières face aux évènements climatiques extrêmes et au changement climatique. Il vise aussi à développer les capacités des techniciens et des acteurs dans la maîtrise de la méthodologie, de la démarche, de l'approche d'évaluation des dommages ainsi que des pertes causées par les catastrophes et l'évaluation des coûts estimatifs des besoins.

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Les infrastructures de transport jouent un rôle crucial dans la stimulation de la croissance économique, en l'occurrence pour le transport des biens et des marchandises et dans la circulation des personnes », explique le secrétaire exécutif de la CPGU, le général de division Mamy Razakanaivo, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier mercredi.

Connectivité

La Banque Mondiale a soutenu Madagascar dans la mise en oeuvre du Pact sur crédit IDA (N°6505-MG-P166 526). Son objectif est d'améliorer la connectivité en milieu rural par le biais d'interventions de résilience au changement climatique, notamment au niveau de la RN 44 et de la RN 12A. Sur les cent millions de dollards octroyés par la Banque Mondiale, la reconstruction de ces deux lots a obtenu quatre cent mille dollars américains.

La sous composante résilience climatique de la composante 4 du projet Pact prévoit des activités qui visent la promotion de la résilience des infrastructures routières face aux aléas climatiques majeurs. La route représente un vecteur principal de communications tandis que les ouvrages d'art constituent un patrimoine essentiel pour assurer l'intégrité de l'itinéraire.

Des efforts ont été déployés pour l'entretien de ces infrastructures. Mais il est constaté que, jusqu'à maintenant, à Madagascar, la vulnérabilité des infrastructures routières est toujours ressentie après les passages d'événements climatiques extrêmes. Entre autres, les cyclones, crues et inondations, glissement de terrain ou éboulement pendant la saison des pluies n'ont cessé d'endommager, sinon de détruire, les routes et les ouvrages d'art ces dernières décennies.

Ces événements climatiques extrêmes ont des répercussions négatives sur l'économie. Les dégâts y afférents entravent la libre circulation des biens et des personnes, et les réhabilitations ainsi que les reconstructions récurrentes engendrent des coûts non négligeables. Les techniciens du MTP ainsi que les acteurs clés issus des régions Sava, Diana, Melaky, Boeny et Sofia ont pris part à cet atelier. Les régions Atsinanana et Analamanga recevront la même formation, plus tard.

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