Historique. La journée d'hier l'a été pour Madagascar. Et en particulier pour l'Administration douanière qui a accueilli, pour la première fois, la 29ème réunion du Conseil d'administration du Bureau régional, 24 pays membres de l'ESA, East and Southern Africa, du renforcement de capacité de l'Organisation mondiale des douanes, OMD. Tout se déroule au Novotel d'Alarobia.
Pour Lainkana Ernest Zafivanona, directeur général des douanes malgaches, « cet honneur revêt plusieurs aspects. En premier lieu, la visibilité de Madagascar sur le continent africain et bien au-delà par les diffusions des nouvelles via les plateformes médiatiques. En second lieu, il s'agit d'une opportunité de faire des échanges d'expériences sur les pratiques douanières.
Enfin, nous aurons l'occasion d'étaler les programmes de réformes de la douane malgache, un programme fait de 31 projets, dont certains sont soutenus par l'OMD ». Et cet événement a aussi eu des impacts pour les activités liées au tourisme par l'arrivée d'une centaine d'invités.
Connectivité
Pour ce qui est des réformes en cours de la douane malgache, Kunio Mikuriya, déjà présent à Madagascar en 2013, secrétaire général de l'Organisation mondiale des douanes, OMD, venu participer à cette réunion, a pu apprécier les résultats des mesures et initiatives prises par les dirigeants actuels. Il a tout de même prescrit « une meilleure protection des ressources naturelles de Madagascar face aux actions des prédateurs de divers horizons ».
Il a aussi mis en évidence la connectivité entre les douanes dans un réseau humain pour être plus performants. Rindra Hasimbelo Rabarinarinarison, ministre de l' Économie et des finances, quant à elle , a tenu a souligner l'importance de l'appartenance à l'OMD qui regroupe 185 administrations douanières, traitant au moins 98% du commerce mondial.
Elle a rappelé les rôles fiscal et économique des services douaniers. « Rapporter des recettes pour l'État. Tout en étant des outils pour faciliter les échanges commerciaux.
Et protéger les citoyens contre les pratiques illicites comme les ventes d'armes ou les produits stupéfiants». Dans ce même registre Ernest Lainkana Zafivanona a indiqué « qu'une seule exportation illicite par une contrebande ayant échappé au contrôle douanier, interceptée aux pays frontaliers, peut nuire à tous les efforts consentis depuis des années.
Mais nous comptons sur vos appuis et solidarité pour aboutir à nos objectifs ». Ce soir à Ivato, la douane malgache a beaucoup... à déclarer à ses illustres hôtes.