Afrique: Idrissa Seck - «Le parti Rewmi sera au dialogue»

Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck informe que son parti politique prendra part au dialogue lancé par le Président de la République, Macky Sall. M. Seck était ce 12 mai l'invité du groupe Emedia Invest.

«Je ne vais pas au dialogue pour des futilités. Si je participe pour un dialogue c'est pour l'essentiel. Je participerai à tous les dialogues dans ce pays », a toutefois précisé l'ancien Premier ministre du Sénégal.

Idrissa Seck invite la classe politique sénégalaise à privilégier un climat apaisé, pour le bien-être des populations. L'ancien président du Conseil Economique, social et environnemental estime que les leaders politiques doivent se retrouver autour d'une table pour l'intérêt et la stabilité du pays.

Il a fustigé des propos tenus par certains opposants « appelant notamment les jeunes à sortir dans la rue pour en découdre avec les forces de défense et de sécurité », a-t-il dit. Une telle posture ne doit en aucun cas être celle de quelqu'un qui aspire à diriger un pays, a-t-il dit.

Idrissa Seck réaffirme son ambition présidentielle qui demeure intacte précise ne pas toutefois en faire une obsession «je ne sais pas si un jour je serai président ou pas, franchement c'est le cadet de mes soucis. Moi, ce qui m'importe c'est qu'Allah soit satisfait de moi», a-t-il indiqué.

Répondant à la question des journalistes, sur un rapport présumé de la Cour des comptes au ministère des Sports portant sur d'éventuels manquements relevés, dans la gestion du budget de la participation des Lions à la dernière Coupe du monde de football, Idrissa Seck affirme «tant que je n'ai pas lu le rapport de la Cour des comptes, je ne peux prendre aucune décision. Je respecte le principe de la présomption d'innocence».

Mais si toutefois, «Yankhoba Diatara (ancien ministre des sports, membre du parti Rewmi) est coupable d'actes délictueux, que la loi s'applique avec toute sa rigueur et même si je suis président de la République et que le rapport se retrouve sur mon bureau, il sera sanctionné», a-t-il précisé.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.