Cinquante (50) personnes ont été placées sous bracelets électroniques depuis le début de mise en oeuvre du projet. Dix (10) ont déjà purgé leur peine et les bracelets enlevés. L'estimation a été faite hier, vendredi 12 mai 2023, par le chef de l'unité de surveillance, lieutenant Moussa Dièye. Une rencontre de sensibilisation des journalistes sur la mesure a été par la direction des affaires criminelles et des grâces.
Cinquante (50) personnes ont déjà été placées sous surveillance par bracelets électroniques et dix (10) parmi elles n'en portent plus parce qu'ayant épuisé la sanction prévue par la justice. L'annonce a été faite hier, vendredi 12 mai, par le chef d'unité de surveillance du centre de suivi du port du bracelet électronique, lieutenant Moussa Dieye. Il informe par ailleurs que d'autres poses et déposes sont prévues dans les jours à venir. Lors de cette rencontre avec les journalistes, les autorités judicaires à la tête desquelles le Garde des sceaux, ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall ont estimé que, « le port du bracelet électronique ne peut être envisagé que lorsqu'il est sollicité ou accepté par l'inculpé ou le condamné ».
Relativement à la question, le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces et coordonnateur du centre de surveillance électronique, Alassane Ndiaye, a expliqué les conditions dans lesquelles il est prévu le port du bracelet électronique. Selon lui, « il est possible que le juge d'instruction décide du placement sous bracelet électronique d'abord avec la personne concernée ». Les exclus sont les personnes poursuivies ou condamnées pour détournement de deniers publics ou délits douaniers qui sont tenues à un cautionnement ou un remboursement préalable. Alassane Ndiaye rappelle que les intervenants dans le système sont le Procureur de la République, le Juge d'Instruction, le juge de l'application des peines, les agents de suivi en milieu ouvert et les unités de police et de Gendarmerie.
Le placement sous bracelet électronique est décidé aussi pour les personnes âgées et les malades. En cas d'observation des décisions de la justice, le porteur du bracelet électronique encourt une peine d'emprisonnement de 6 mois au moins. Les personnes condamnées pour détournement de deniers publics ou délits douaniers sont tenus d'un dédommagement. Selon le chef de l'unité de surveillance, lieutenant Moussa Dieye, « le bracelet électronique ne permet pas d'enregistrer ou de filmer son détenteur ».
Les autorités judicaires trouvent aussi que le bracelet électronique n'est pas difficile à porter et aucune récrimination sur le poids ne leur a été faite. Le poids du bracelet est de 180 g. Différentes tailles existent. Selon l'entreprise responsable de la conception, « le choix est du modèle motivé par des choix sécuritaires ». Il est imperméable et résiste à l'eau.