Sénégal: Serigne Sliou Dia - « Il y a une page à écrire »

Le sélectionneur de l'équipe U17 du Sénégal s'attend à un match difficile demain, face au Burkina Faso, en demi-finale de la CAN U17 TotalEnergies 2023. Le technicien sénégalais et ses poulains et ses poulains entendent aborder cette partie avec plus de motivation, plus de détermination, eux qui veulent écrire une autre page de l'histoire du football sénégalais.

Le Sénégal affronte ce dimanche 14 mai 2023, le Burkina Faso en demi-finale de la Coupe d'Afrique des Nations U17 TotalEnergies 2023, au Stade du 19 mai 1956 d'Annaba. Le sélectionneur des Lionceaux de la Téranga qui font forte impression depuis le début du tournoi (quatre matches, quatre victoires, 12 buts marqués, zéro encaissé) s'attend à une autre réalité face à un adversaire qu'il connaît et respecte. « Nos premiers matchs sont derrière nous. En football, on ne reste jamais sur des certitudes, on essaie de prendre les matchs un à un, on essaie de le gagner mais chaque match a une autre réalité. Et lorsqu'il y a une finale derrière, il y a une page à écrire derrière, c'est toujours très compliqué à jouer. Et en plus, en face, ce n'est pas n'importe quelle équipe, c'est le Burkina Faso qui a déjà été champion d'Afrique des U17 en 2011, qui a joué en finale en 1999 et en 2001, ça veut dire que c'est un adversaire qu'on doit prendre très au sérieux. », A-t-il déclaré en conférence de presse d'avant-match.

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Pour Serigne Dia, la victoire, à l'issue de cette rencontre, ira forcément à l'équipe qui aura montré plus de motivation, plus de détermination et d'envie. « A ce niveau de la compétition, tous les adversaires se connaissent à 400%. On a joué dans un mini-tournoi au Maroc avec le Burkina et le Maroc, toutes les trois équipes se retrouvent en demi-finales, ça veut dire que ce sont des équipes qui se connaissent un peu, puisqu'elles se sont confrontées. Le Burkina a été vainqueur devant nous. Le Burkina a d'excellents joueurs. Ce sera une finale avant la lettre et je pense que c'est l'équipe qui sera plus déterminée, plus motivée qui voudra écrire son histoire qui va gagner ce match. », pense le sélectionneur des Lionceaux de la Téranga.

Le match se déroule sur une pelouse du Stade d'Annaba que le Burkina Faso connaît mieux pour y avoir disputé ses deux matches de poule face au Mali et contre le Cameroun. Pour l'entraineur sénégalais, cela ne constituerait en aucun cas, une excuse en cas de défaite « Quand on venait ici, on savait que la compétition allait se dérouler sur trois terrains et comme je l'ai dit, une finale est derrière.On n'aura pas d'excuse par rapport au terrain, on donnera tout ce qu'on a. Être en demi-finale, c'est historique mais on ne doit pas s'arrêter là, nous continuerons à faire de très bonnes choses et même si ça ne passe pas, il faudra qu'on ait donné toutes les armes à notre niveau pour pouvoir passer ce cap. » a affirmé Serigne Dia.

Visiblement, le fait de voir le Sénégal triompher dans toutes les catégories ces derniers mois ne lui met pas une pression particulière. « Je n'avais pas de pression en venant ici, toutes les autres catégories ont gagné une CAN cette année mais moi, j'ai été le premier entraîneur à donner un titre continental au Sénégal en gagnant aux jeux africains en 2015 à Brazzaville. J'avais battu le Burkina Faso en demi-finale, donc, je n'ai pas cette pression... Mon souci serait que ces jeunes ne puissent pas produire du bon football ici... Tout le monde est en train d'apprécier ce qu'on est en train de faire et comme je le dis, on ne va pas s'arrêter en si bon chemin, on va continuer à se battre pour aller jusqu'au bout », a-t-il indiqué.

Son joueur Abdou Salam Konaté qui l'accompagnait face aux médias y voit plutôt un aspect positif. « Je pense que les victoires des autres équipes sénégalaises nous contraignent à gagner les matches, à être solidaires entre nous. Lors des quatre derniers matchs, c'est ce sur quoi nous nous sommes basés et demain pour le prochain match, nous restons solidaires, concentrés. », a-t-il assuré. Cependant, l'autre mot d'ordre serait d'éviter de sombrer dans un excès de confiance après les brillantes performances alignées jusque-là dans ce tournoi. « Les autres matches, c'est du passé, le Burkina, c'est un autre adversaire, c'est un autre match et une demi-finale. », a-t-il souligné.

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