Quelques heures après la libération de Foniké Mangué et Cie, et pendant que le bilan des journées villes mortes été particulièrement lourd avec pas moins de 7 morts, une trentaine de blessés et près de 70 interpellations, la prochaine étape est connue et ce sera de nouvelles sorties dans la semaine du 17 et du 24 mai 2023.
Joint au téléphone ce matin du vendredi, Alseny Farinta Camara hormis le bilan a parlé des expéditions punitives tout en dénonçant le comportement anticonstitutionnel et illégal des forces de l'ordre.
De nouvelles sorties sont programmées parce que sur 10 point revendicatifs seulement la libération de Foniké Mangué et compagnie et acté estimant par la même occasion que l'actuel cadre de dialogue ne répond pas aux attentes de forces vives d'autant plus que l'opportunité et le cadre sont issus d'un décret du président de la junte alors que dans les sollicitations des forces vives la CEDEAO devait piloter ce Dialogue.
A la question de savoir s'il trouve que la justice est malade en Guinée, Alseny Farinta Camara a rappelé qu'avant l'avènement du 5 septembre, les forces vives ont dénoncé l'instrumentalisation de l'appareil judiciaire, sa manipulation et son inféodation au CNRD faisant de la justice une justice servile.
Indexant le garde des sceaux, l'activiste q lâché : «Si Alphonse Charles Wright était responsable, il allait démissionner car il a fait de la justice guinéenne, un instrument de propagande et de règlement de compte... »
Alseny F. Camara a la ferme conviction qu la justice guinéenne est non indépendante et inféodée à un « groupuscule de civils et de militaires apatrides »
Sur la volonté du CNRD d'honorer ou pas son engagement de partir au bout d'une échéance de 24 mis, l'activiste n'accorde même pas à la junte, le bénéfice du doute : «C'est au vu et su de tout le monde que nous l'avions dit aux premières lueurs du putsch...ils ne sont pas venus transmettre le pouvoir, ils veulent le confisquer, tous les engagements qu'ils ont pris sont des engagements de façade... »