Congo-Brazzaville: Droits de l'homme - Le CAD déplore les actes de torture

Les responsables du Centre d'action pour le développement (CAD) ont animé, le 12 mai, à Brazzaville, un point de presse au cours duquel ils ont rendu publique une note de situation qui déplore le comportement «non conforme » de certains policiers dans l'exercice de leurs fonctions.

Le document publié par le CAD revient sur les faits imputés à la force publique congolaise, notamment trois cas de violence et de torture. Ce document fait état de trois familles dont leurs proches ont été victimes de violence. Selon son directeur exécutif, Trésor Nzila, le CAD condamne fermement l'application de la torture et des exécutions sommaires comme sanctions. « Nous condamnons également le silence de la plus haute hiérarchie policière et militaire. Le droit international et le droit congolais interdisent de faire subir des actes de torture ou des exécutions sommaires à des suspects, quelles que soient les circonstances. Nous sommes conscients que le phénomène des bébés noirs cause des préjudices dans la société et nous devrons trouver des solutions. La police continue à agir contre la loi car on ne répond pas au crime par le crime », indique-t-il.

Parmi ses objectifs, le CAD travaille à promouvoir, valoriser et appuyer le développement socio-économique ; à défendre les droits humains, les libertés individuelles et collectives dont les principes sont énoncés dans le Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Cette organisation non gouvernementale milite également à la protection de l'environnement et du climat tout en promouvant une gestion durable des ressources naturelles.

Notons que la délinquance juvénile prend des proportions anormales dans les grandes villes du Congo. Les autorités, à travers des structures comme le haut-commissariat à la Justice restauratrice, à la Prévention et au Traitement de la délinquance juvénile, travaillent pour l'éradication de ce phénomène.

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