Viana (Luanda) — Le Bureau politique du Front de libération nationale de l'Angola (FNLA) a recommandé vendredi, à Luanda, un dialogue permanent entre le gouvernement, les syndicats et la société civile pour résoudre les principaux problèmes de la situation politique nationale actuelle.

Cette recommandation est issue de la 3e session ordinaire du Bureau politique de ce parti, tenue dans la municipalité de Viana, dont les membres dénoncent les menaces et le vandalisme des actifs des syndicats du pays.

Selon le communiqué final de la réunion, les menaces et le vandalisme des actifs des syndicats du pays ne contribuent pas à la construction d'un Etat de droit, basé sur la Constitution et dans le respect et l'application de la loi.

Sur le plan international, le FNLA dit observer avec inquiétude les guerres qui sévissent au Soudan et à l'Est de la RD Congo, préconisant le dialogue pour la fin des hostilités.

Dans le discours d'ouverture, le président du FNLA, Nimi A Simbi, a dit que depuis la dernière réunion du bureau politique du parti, de nombreuses actions ont été menées pour renforcer la démocratie interne du FNLA, avec un accent sur les assemblées municipales.

Selon Nimi A Simbi, les pluies qui sévissent dans le pays constituent un frein à la continuité de ces activités.

Le leader du FNLA a déploré le fait qu'il y ait des gens au sein du parti avec l'intention d'introduire la subversion au sein du parti, à travers la mobilisation de la masse des jeunes.

La 3e session ordinaire du Bureau politique du FNLA a analysé le procès-verbal de la réunion précédente, les informations sur les assemblées municipales à Luanda, le rapport d'activités du FNLA pour le 1er trimestre 2023 et la situation nationale et internationale.