Tunisie: Pointant du doigt « une partie politique et idéologique » - Ennahda se dit visé par une campagne diffamatoire

« Une partie politique et idéologique s'efforce de faire endosser au mouvement la responsabilité de l'attaque de Djerba et à son président, malgré la piste criminelle avancée officiellement par le Président de la République et le ministère de l'Intérieur ».

Le mouvement Ennahdha a accusé une « partie politique et idéologique » (sans la citer) qui ne cesse de la cibler d'une campagne « diffamatoire et mensongère » et de lancer à son encontre des « accusations montées de toutes pièces ».

Cette partie, poursuit le mouvement dans une déclaration publiée hier, use de tous les moyens politiques et médiatiques pour répandre de fausses allégations dans le dessein » d'éliminer «ses partisans et sympathisants des organes et institutions de l'État et de les envoyer en prison».

Toujours selon le mouvement, « cette partie » s'efforce de faire endosser au mouvement la responsabilité de l'attaque de Djerba et à son président, malgré « la piste criminelle » avancée officiellement par le président de la République et le ministère de l'Intérieur.

Le mouvement Ennahdha estime que cette « partie politique » (toujours sans la citer) entend saisir cette occasion pour régler ses comptes avec un rival politique qui l'a vaincu par les urnes.

%

Ennahdha a souligné que cette partie s'acharne à semer la discorde entre le mouvement et le président de la République et les institutions de l'Etat, soulignant que « les Nahdaouis sont des citoyens tunisiens et ont le plein droit de vivre dans leur pays, d'y travailler et d'élever leurs enfants. Et, ils obéissent à la loi comme tout le monde. »

Mercredi dernier, le mouvement Ennahda avait annoncé qu'il prévoit de porter plainte en référé contre le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié (PPDU), Mongi Rahoui, à la suite d'un communiqué publié et dans lequel des accusations « infondées » sont portées contre le mouvement, tenant Rahoui pour responsable des répercussions de ses allégations sur la sécurité des sympathisants du mouvement.

Le PPDU (clan Mongi Rahoui) avait estimé dans un communiqué condamnant l'opération de Djerba publié mercredi dernier, que cette attaque « a coïncidé avec le début du redressement du pays et le lancement de d'une procédure judiciaire contre les symboles du terrorisme et leurs complices, menés par leur chef de file en Tunisie, Rached Ghannouchi. »

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.