Les syndicats d'enseignants maintiennent la pression sur le gouvernement pour la satisfaction de leurs revendications. Ils dénoncent également la non-convocation du Comité de suivi des accords.
A quelques encablures de la fin de l'année, des syndicats d'enseignants réclament la convocation du Comité de suivi des accords qui tarde à avoir lieu, selon eux. D'ailleurs, le Saemss et le Cusems ont lancé un nouveau plan d'action dans la semaine en décrétant un débrayage et une grève totale les mercredi 10 et jeudi 11 mai. Ce, pour pousser le gouvernement à convoquer « immédiatement » ce Comité de suivi des accords et exiger « l'apurement passif des accords ». Qui plus est, d'autres syndicats d'enseignants ont également rappelé leurs différentes revendications même s'ils ne décrètent pas un mot d'ordre de grève.
Dans un communiqué rendu public, « les syndicats (SELS, UDEN, SNELAS/FC et le SIENS) se disent déterminés à mener la lutte pour la satisfaction des revendications qui ont pour nom : la révision du statut des décisionnaires avec l'abrogation de la lettre circulaire 9 de 1967 ; la révision des décrets 2006-392 et 74-347; le relèvement de l'âge de la retraite à 65 ans optionnel ; l'harmonisation des cotisations sociales en particulier et l'uniformisation des systèmes de retraite en général) ; la création de nouvelles indemnités pour les directeurs des cases des tout-petits ; les conseillers pédagogiques en arabe; les classes spéciales des EFA ; les agents occupant des postes diligents au niveau central et déconcentré ».
Ces syndicats d'enseignants exigent la « restitution des ponctions portant sur des journées travaillées »; « la poursuite du processus de reversement des MEPS dans le corps des PCEM-EPS » ; « la sortie immédiate et sans délai des résultats pour les enseignants du recrutement spécial des 5000 enseignants et la formation de ceux du moyen secondaire »; « la mise en position de stage de l'ensemble des chargés de cours selon les modalités adéquates à leur statut »; « la fin des lenteurs administratives ».
Ils réclament également, entre autres, « l'introduction de la langue arabe à partir de la classe de 6ième » ; « la mise à disposition en quantité suffisante de manuels scolaires (français et arabe) » ; « l'évaluation des programmes de résorptions des abris provisoires » ; « la diligence dans l'octroi des crédits DMC avec une communication plus harmonisée des différentes banques, plus fluide et accessible aux bénéficiaires ». Pour rappel, le Comité de suivi des accords avait été mis en place lors du protocole d'accord du 26 février 2022 entre le gouvernement et les syndicats d'enseignants.