Algérie: Résolution du PE sur le pays - Des partis et des organisations nationales dénoncent

ALGER — Plusieurs partis politiques et organisations nationales ont dénoncé, samedi, la résolution du Parlement européen (PE) sur la liberté d'expression en Algérie, affirmant qu'il s'agit d'une "dérapage grave" et "une ingérence caractérisée dans les affaires intérieures d'un Etat souverain".

Dans ce cadre, le parti du Mouvement de l'Entente nationale (MEN) a indiqué "avoir suivi avec indignation le dérapage grave du PE à travers une résolution grossière", soulignant que cette institution s'est permis de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un pays souverain dans sa décision et ses positions.

Il a affirmé que l'Algérie qui a chassé le colonialisme après plus d'un siècle d'occupation, n'a plus besoin de leçons en matière de libertés et de droits.

Le parti a, par ailleurs, salué "la politique judicieuse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à assoir les fondements d'une société de libertés et d'ouverture médiatique".

Le parti de la Voix du peuple a également condamné le contenu de la résolution du PE, "truffées d'informations erronées et de surenchères qui n'ont aucun lien avec la véritable situation de l'Algérie dans divers domaines notamment la scène médiatique et son ouverture, à la lumière de la Constitution de novembre 2020".

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Le parti a dénoncé "cette ingérence flagrante et inacceptable dans les affaires intérieures d'un Etat souverain dans ses décisions", la qualifiant d'"attitude hostile de la part du PE dont la transparence et la neutralité sont remises en question".

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Il a appelé à l'impératif de "renforcer notre front interne et notre unité nationale face aux différents défis auxquels fait face notre pays tant à l'intérieur qu'à l'extérieur".

La Ligue nationale des étudiants algériens (LNEA) a condamné vigoureusement la résolution du PE au contenu "totalement erroné et infondé", dénonçant "l'ingérence flagrante dans les affaires d'un Etat souverain par un organisme étranger qui s'est autoproclamé observateur d'un Etat indépendant qui rejette le dictat et la tutelle étrangère de quelque partie que ce soit".

La Ligue a qualifié la résolution "de dérapage dangereux", affirmant qu'elle "rejette catégoriquement que notre pays soit exposé au chantage par des parties étrangères connues pour leur haine viscérale envers l'Algérie.

Déplorant la position du Parlement européen, l'Association a assuré que la presse en Algérie jouissait d'une liberté totale depuis le début du processus démocratique dans le pays.

Dans le même sillage, la Fédération nationale de la société civile a condamné la résolution du Parlement européen, rappelant qu'il s'agit d'une ingérence flagrante dans les affaires internes de l'Algérie.

Le Syndicat des éditeurs de l'information (SEI) a exprimé son rejet absolu de la résolution du Parlement européen qui a outrepassé ses prérogatives, relevant que la liberté d'expression et de presse en Algérie est une affaire qui ne concerne que les Algériens.

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