Il a fallu une plainte de la famille de Maelaïnine Souad, assassinée lors des dernières émeutes qui ont opposé les habitants des camps de Tindouf à la milice algéro-polisarienne, pour que les autorités espagnoles découvrent que la prétendue «responsable», Maryem Hamdy, est inscrite sur le registre des «Sahraouis» résidant en Espagne et bénéficiant des aides alimentaires attribuées aux séquestrés en situation de précarité.
La femme sanguinaire des camps de Tindouf qui emprisonne, torture et tue les personnes enfermées en territoire algérien, leur dispute les aides alimentaires en terre espagnole.
A peine Hamdy a-t-elle appris que les autorités espagnoles se sont rendu compte de son escroquerie, qu'elle a pris la poudre d'escampette à bord d'une voiture à destination de Bordeaux à travers la frontière française la plus proche, pour ensuite se rendre en Algérie où elle est sûre de ne pas être inquiétée.
Auparavant, la justice espagnole avait émis un avis de recherche pour l'arrêter.