Le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a procédé, samedi 13 mai 2023, à Ouagadougou, au lancement des travaux de construction et de bitumage des voiries urbaines des quartiers de Bassinko, Rimkèta, Nagrin et de Yagma. L'initiative s'inscrit dans le cadre de l'amélioration de la mobilité urbaine des villes de Ouagadougou et de Bobo- Dioulasso.
Les difficultés d'accès aux quartiers Bassinko, Nagrin, Rimkèta et Yagma respectivement dans les arrondissements 3, 8, 73 et 9 de Ouagadougou ne seront plus que de vieux souvenirs, dans quelques mois. C'est le moins que l'on puisse dire dans la mesure où les travaux de construction et de bitumage des voiries donnant accès à ces zones ont été officiellement lancés, samedi 13 mai 2023, à Ouagadougou. C'était sous la présidence du ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, en présence d'autres membres du gouvernement et d'une forte mobilisation des populations des quartiers bénéficiaires. L'objectif des travaux de bitumage des voiries urbaines, a souligné le ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, est de désengorger et de décongestionner les artères principales des différentes villes du Burkina Faso, notamment celles de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Selon le ministre Sorgho, ces projets devront permettre l'amélioration de la fluidité de la circulation, réduire le temps de parcours des usagers en les sécurisant et développer les activités commerciales des zones concernées.
Plus de 14 milliards FCFA mobilisés
« La réalisation des travaux d'aménagement et de bitumage des tronçons de rue dans la ville de Ouagadougou s'inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement en faveur de l'amélioration de la facilitation de la mobilité à l'intérieur du pays, conformément au Plan d'actions de stabilisation et de développement(PASD) », a indiqué Adama Luc Sorgho. Ces travaux d'aménagement sont répartis dans quatre lots dans les quatre arrondissements cités plus haut, pour un linéaire total de 27, 548 km. Et, le ministre en charge des infrastructures de déclarer que la réalisation de ces projets va mobiliser la somme totale de 14 546 999 645 FCFA dont 13 631 586 244 FCFA pour les travaux et 915 413 401 FCFA pour le contrôle et la surveillance, pour un délai de 12 mois hors saison pluvieuse. L'ensemble des financements, a souligné M. Sorgho, est assuré par le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B). Il a souhaité que l'administration routière, en coordination avec les missions de contrôle et les autorités locales, veille au strict respect des consignes pour qu'au terme des travaux, les voiries aménagées puissent jouer pleinement leur rôle de facilitation et de fluidification tel que souhaité.
« Aux entreprises attributaires, je voudrais vous adresser un message pour que les infrastructures soient livrées dans les règles de l'art et dans les délais requis », a lancé Luc Adama Sorgho. Le chef de Sogpelsé, le Naaba Tigré, représentant des notabilités coutumières des arrondissements bénéficiaires des infrastructures, a remercié les autorités de la Transition pour la mise en oeuvre de ces projets. Lesquels, à entendre le chef coutumier, vont soulager le calvaire des riverains, naguère confrontés à des difficultés de mobilité en saison pluvieuse. Prenant l'engagement de prendre soin des routes, une fois livrées, le Naaba Tigré a, toutefois, souhaité qu'elles soient de bonne qualité pour le bonheur de tous. Dans ce sens, le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, représentant le Premier ministre et qui a donné le coup d'envoi des réalisations, a rassuré des dispositions qui ont été prises avec les entreprises adjudicataires des marchés pour leur bonne exécution. Pour lui, ces initiatives s'inscrivent également dans la dynamique de l'amélioration des conditions de vie des Burkinabè en plus de la lutte, sans merci, engagée contre l'hydre terroriste. « Tout un chacun sera immédiatement interpellé pour que les travaux soient repris s'ils sont biodégradables », a lancé Bassolma Bazié.