Madagascar: Fianarantsoa - Une élue mêlée à une affaire de corruption

Une femme politique à Fianarantsoa est actuellement au coeur d'une tourmente. Très connue dans cette province comme le porte étendard du parti présidentiel, elle connaît actuellement des embrouilles avec la justice.

Des affaires de corruption seraient le fond des dossiers qui citent cette personnalité politique. À cet effet, elle serait épinglée par les organes de répression des faits de corruption, lesquels sont, d'ailleurs, très attendus dans leur décision face aux critiques de toutes parts qui peuvent atteindre leur réputation et mettre en jeu leur crédibilité. La femme politique qui ne fait pas encore l'objet d'une condamnation, bénéficie toujours de la présomption d'innocence. Mais certains observateurs craignent qu'elle fasse usage de son influence pour sortir indemne de cette démêlé judiciaire.

Et dans ce cas, les organes de répression de corruption risquent, à leur tour, de perdre en crédibilité. Car, ces derniers temps, ils ont brillé d'avoir braqué leur attention vers certaines personnalités. Et ailleurs, ces organes ont su montrer leurs griffes et promettent de ne pas faire de concession, surtout face aux pressions politiques. Le Pôle Anti-Corruption à Fianarantsoa, qui recrute actuellement pour étoffer son effectif, risque de ne pas chômer.

Coups politiques

À Mahajanga, l'affaire de l'ancien président de la Confédération africaine de football, Ahmad, fait encore jaser. Soupçonné d'abus de fonction, il a été appelé à comparaître devant les enquêteurs de la branche territoriale de Mahajanga du bureau anti-corruption. Les faits remontent au temps où il était encore ministre des Pêches et des Ressources halieutiques entre 2014 et 2016. La poursuite commence à prendre forme six ans après. Les proches de cet homme politique craignent une « manoeuvre politique » derrière cette mobilisation soudaine du Bianco à son encontre.

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Le cas de Antoine Zafera Rabesa a également attiré l'attention de la classe politique lorsque cet ancien ministre de l'Enseignement supérieur a été lui aussi convoqué par le Bianco à Mahajanga. Très vite, l'affaire éveille les soupçons d'un coup politique. Son accointance avec les mouvements des opposants dans cette ville semble jouer en défaveur de ce politicien réputé pour sa discrétion et son ton très modéré.

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