Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, dans son discours sur l'état de la nation, hier mardi, a rassuré les parlementaires, à travers eux l'ensemble des Ivoiriens sur l'endettement du pays. A en croire le président de la République, l'endettement de la Côte d'Ivoire reste modéré et se situe à environ 55% du PIB.
Il a souligné qu'en dépit du contexte économique mondial difficile, l'économie ivoirienne poursuit sa dynamique de croissance. « Après un taux de croissance du PIB de 2% en 2020, année où pourtant quasiment toutes les économies du monde ont plongé du fait de la COVID-19, la Côte d'Ivoire a su encore maintenir son expansion. Le taux de croissance du PIB était de 7,4% en 2021 ; il est estimé à 6,7% en 2022 et le taux d'inflation à 5,3% », a-t-il relevé.
Pour lui, les grands équilibres macroéconomiques sont maintenus. Il a également soutenu que le pays continue de bénéficier de la confiance des investisseurs nationaux et internationaux et des acteurs des marchés financiers. Il a souligné, dans ce sens, qu'après la mise en oeuvre satisfaisante de deux Programmes Economiques et Financiers avec le Fonds Monétaire International (FMI) au cours des dix dernières années, les négociations pour un troisième programme ont été concluantes en mars 2023.
« Ainsi, le Programme Économique et Financier de la Côte d'Ivoire pour la période 2023-2025 bénéficiera d'un soutien financier de 3,6 milliards de dollars US, soit environ 2100 milliards de F CFA sur trois ans », a-t-il annoncé. Pour ce faire, dira-t-il, les perspectives économiques sont favorables. Quoique le Gouvernement devra, selon lui, demeurer attentif, en raison des incertitudes liées à une situation internationale instable. Pour l'année 2023, le taux de croissance du PIB est projeté à 7,2% et le taux d'inflation devrait baisser à 3,7%, annonce le chef de l'Etat. « Honorables députés, vénérables sénateurs, la Côte d'Ivoire est, aujourd'hui, bien plus qu'hier, une des locomotives de la sous-région et l'une des principales vitrines d'une Afrique qui avance et qui gagne», a-t-il soutenu.