Présent dans une manifestation commémorative de la guerre de Kolwezi autour du livre « "Moins Homme" dite la guerre de Kolwezi », oeuvre de Cheik FITA, samedi dernier à Kinshasa, le cofondateur du parti politique «UDPS», Corneille Mulumba a, sur place, accordé une interview exclusive au journal La Prospérité. Dans celle-ci, il est également revenu, parmi plusieurs sujets, sur quelques enjeux de l'heure notamment, situation sécuritaire dans l'Est du pays.
Sur la commémoration du 45ème Anniversaire de la tragédie qui a eu lieu durant 6 jours, soit du 13 au 20 mai 1978, à Kolwezi, Corneille Mulumba pense que la fin de la guerre ne passera que par une préparation de fond, la bonne organisation donc de notre défense. «La guerre, on la connaitra toujours parce que la RDC est un grand pays à de potentialités énormes.
On nous laissera pas faire, et donc, si vous êtres faibles on vous écrase, vous êtes forts on traite avec vous», a-t-il dit, avant d'appeler les jeunes considérés comme étant un avenir, à la conscience et la compréhension rigoureuse de la situation afin d'assurer un climat calme, en perspective.
Pour lui, il est important de réfléchir d'abord, sur les causes du déclenchement de la guerre de Kolwezi, enfin de comprendre le contexte actuel car, a-t-il ajouté, il n'y a presque rien de nouveau sous le soleil.
Il recommande, en outre, aux dirigeants congolais de prendre pour référence la pièce théâtrale "Moins Homme" dite la guerre de Kolwezi. Cet ouvrage, de 130 pages, relate justement la vie d'un couple mixte durant la guerre que vécut la ville de Kolwezi pendant 6 jours, soit du 13 au 20 mai 1978.
Le cofondateur de l'UDPS s'est également montré très critiqué au niveau de l'effectif des soldats au sein de l'armée congolaise : en comparant la RDC avec le japon qui est un petit, mais bien assis par rapport à l'effectif. Pour lui, la RDC, un grand pays, devrait avoir un effectif d'au moins 30 millions et non 150 milles soldats.
Au sujet du partenariat avec la communauté de l'Afrique de l'Est, Corneille Mulumba qualifie cette signature d'une très grave erreur, d'autant plus que selon lui, cette communauté est composée des pays ennemis qui sont en hostilités avec la RDC.
Il est donc, inadmissible, a-t-il ajouté d'inviter les armées étrangères alors que nous avons des moyens, une fois capitalisés, peuvent faire des progrès. «Soigner les conditions de vie de nos vaillants soldats, et exploiter nos ressources », a-t-il conclu