« Le Gouvernement du Burkina Faso est témoin de la lutte acharnée, menée par le gouvernement de Transition et le Peuple souverain du Mali contre des groupes armés terroristes dont la barbarie et la perfidie n'ont d'égal que leur désir morbide de semer le chaos par le massacre » a indiqué le porte-parole du gouvernement burkinabè, Jean Emmanuel Ouédraogo ce lundi 15 mai par le biais d'un communiqué.
Cette déclaration intervient à la suite d'un rapport du bureau des droits de l'homme des Nations unies sur l'exécution présumée d'au moins 500 personnes par des soldats maliens et des combattants étrangers non identifiés lors d'une opération en 2022.
« Les Forces Armées Maliennes ont mené avec succès » ladite opération militaire, avance le communiqué gouvernemental.
Le gouvernement du Faso dit être « étonné » du contenu du Rapport sur les évènements et marque son « incompréhension quant aux conclusions dudit rapport ».
En outre il reproche, a l'organisation d'avoir une approche « à géométrie variable » concernant les questions liées aux Droits humains.
Les autorités maliennes ont également dénoncé ce rapport tout en le qualifiant de « biaisé » et basé sur « un récit fictif » le 13 mai dernier.