Vingt-huit (28) experts des pays membres de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) sont en conclave à Dakar, les 15 et 19 mai, pour développer le nouveau cadre de coopération régionale (CCR). Il s'agira au cours de ces cinq (5) jours, d'après le ministre de l'Enseignement supérieur, de proposer une stratégie dans le domaine de la santé humaine et de la nutrition, de l'alimentation et l'agriculture, du développement énergétique durable et de la radioprotection, de la sécurité et de la sûreté.

L'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA), en collaboration avec la Direction générale de la recherche et de l'innovation du Ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'Innovation point focal de l'AIEA organise à Dakar, du 15 au 19 mai, un atelier du groupe de travail pour développer le nouveau cadre de coopération régionale (CCR) de l'Accord régional africain de coopération pour la recherche, le développement et la formation (AFRA).

Il s'agit selon le ministre de l'Enseignement supérieur d'un événement important sur des questions liées à l'environnement : « C'est un événement important pour nous, il y a plus de vingt-six experts qui sont là, pour essayer de faire le programme 2024-2028, évaluer un peu celui de 2019-2023. Je pense qu'avec l'agence, nous travaillons sur des sujets extrêmement importants.

C'est les questions d'environnement, comment utiliser l'énergie nucléaire pour la protection de l'environnement, comment utiliser l'énergie nucléaire dans la santé avec les radiothérapies et comment utiliser l'énergie nucléaire dans les domaines de l'agriculture », a souligné le ministre de l'Enseignement supérieur.

Selon Moussa Baldé, « Cette stratégie permettra d'arrimer l'utilisation de la science et de la technologie nucléaires aux besoins et intérêts des États Membres ;

d'inculquer la culture de l'assistance mutuelle et de la coopération régionale dans l'utilisation efficace des compétences et de l'infrastructure nucléaires disponibles et

d'interagir de façon continue avec les décideurs, la société civile, les utilisateurs et le grand public et les sensibiliser aux avantages de l'application pacifique de la science et de la technologie nucléaires. »

A cet effet, il a remercié vivement l'AIEA pour l'appui considérable en terme de formation, d'équipements « Je voudrais aussi remercier vivement l'AIEA pour l'appui considérable en terme de formation, d'équipement que notre pays a pu bénéficier depuis 2009 date de son adhésion à AFRA mais également de l'avoir choisi dans la phase pilote de ses nouvelles initiatives (ZODIAC, RAYS OF HOPE et NUTEC Plastics). », a-t-il fait savoir.

Pour le cycle de projets en cours, indique le ministre Moussa Baldé « notre pays participe à environ vingt-quatre (24) projets financés par l'AFRA dans les domaines de la sécurité, sûreté et radioprotection, de la santé humaine et nutrition, du développement énergétique durable, de l'alimentation et l'agriculture, des applications industrielles, du développement des ressources humaines et gestion des connaissances, de la gestion de l'eau et de l'environnement entre autres. »

Concernant l'Initiative ZODIAC, visant à établir une approche globale, multisectorielle et multidisciplinaire pour la détection opportune des maladies zoonotiques et la prévention de leur propagation, M. Baldé a relevé que « le Laboratoire national de l'élevage et de recherche vétérinaire (LNERV) a été choisi comme Laboratoire de Référence de l'AIEA. Aussi, la Convention de partenariat signée entre l'AIEA et l'Institut Pasteur de Dakar a permis aujourd'hui d'accueillir des formations régionales et des boursiers de l'AIEA dans le cadre des zoonoses. »