L'audit externe du fichier électoral de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a débuté lundi 15 mai à Kinshasa. Cette opération a débuté par une réunion d'échanges entre les membres de la CENI et l'équipe mixte d'experts nationaux et internationaux sélectionnés à l'issue d'un appel à candidature lancé le 9 mai. Selon une dépêche de la CENI, seuls cinq experts sectionnés sont à pied d'oeuvre. Cette équipe mixte a jusqu'au 20 mai pour exécuter cette tâche.
D'après la dépêche de la CENI, l'objectif global de l'audit externe du fichier électoral est d'une part, d'évaluer le système actuel d'identification et d'enrôlement des électeurs, afin d'en identifier les forces et les faiblesses et d'en dégager éventuellement des mesures correctives. D'autre part, cette démarche vise aussi à formuler, le cas échéant, des recommandations conséquentes visant à améliorer la qualité et l'intégrité du fichier électoral.
S'agissant des experts devant réaliser l'audit, la CENI renseigne qu'en réponse à son appel à candidatures, elle a reçu 212 dossiers, soumis aussi bien par des nationaux que des internationaux. Le Bureau de la CENI s'est ainsi réuni samedi dernier pour procéder à la sélection des prestataires et procéder à la constitution de la mission mixte devant entreprendre l'audit externe du fichier électoral.
Selon la CENI, son souci majeur est de respecter son calendrier publié depuis novembre 2022 dans lequel toutes les opérations et activités relatives au processus électoral en cours sont déclinées en détail aux fins d'organiser les scrutins de 2023 dans les délais constitutionnels. Mais aussi, de renforcer les relations avec les parties prenantes pour plus de confiance et de transparence.