Burkina Faso: Anniversaire de L'Observateur - « 50 ans après, L'Obs reste le maillot jaune de la presse burkinabè » (Mohamed Ag Ibrahim, directeur général du FAPP)

Le directeur général du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP), Mohamed Ag Ibrahim a rendu une visite de courtoisie au directeur de publication de L'Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo le 16 mai 2023. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la célébration du cinquantenaire du premier quotidien privé d'Afrique de l'Ouest francophone.

C'est aux environs de 14 heures que Mohamed Ag Ibrahim est arrivé dans les locaux de L'Observateur Paalga. L'hôte, qui n'est autre que le jumeau de L'Obs car né en 1973 selon les confidences, a été immédiatement reçu par le directeur de publication Edouard Ouédraogo. Au menu des échanges entre les deux personnalités, la célébration du cinquantenaire du journal.

Le directeur général du FAPP, a expliqué qu'il était venu souhaiter un joyeux anniversaire au doyen des quotidiens et lui traduire toutes ses félicitations, sa reconnaissance et l'admiration pour le travail abattu durant un demi-siècle dans la promotion de l'information, de la sensibilisation, du développement et de la démocratie au Burkina Faso.

C'est une occasion pour lui de rendre hommage au doyen qui est un baobab de la presse burkinabè car cinquante ans après, il reste le maillot jaune de la presse privée au Pays des hommes intègres. En tant que responsable des médias privés il ne pouvait s'empêcher de passer encourager le doyen et toute son équipe.

Selon lui, L'Observateur est un modèle de persévérance car le journal a traversé beaucoup de tempêtes mais il est resté debout. « Je pense que c'est une école qui a formé des journalistes qui sont allés vers d'autres horizons et qui sont devenus responsables de médias. Tout ceci est à l'honneur du doyen », a-t-il dit.

En outre, c'est une école d'humilité car quand on vient à L'Obs., on découvre la modestie pour aller encore plus loin. Il a déclaré qu'il ne doute pas que le journal fêtera ses 100 ans parce que c'est l'un des journaux qui ont le plus de ressorts pour continuer cette belle aventure des années encore.

Quant aux défis de l'internet et des réseaux sociaux, il trouve que c'est un phénomène et que la presse écrite va tenir le coup malgré la concurrence déloyale. Monsieur Ag Ibrahim a démontré que lorsqu'on reçoit des informations sur les réseaux sociaux, les sources ne sont pas toujours vérifiées et du coup la crédibilité n'y est pas ; ce qui n'est pas à comparer avec une information dans L'Observateur ayant une source sûre et qu'on peut se permettre de partager. De plus les gens s'abreuvent d'abord sur les réseaux mais la référence reste la presse écrite et je ne doute pas de l'avenir de la presse qui ne saurait mourir.

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