Les différents acteurs de la filière vanille ont tenu une réunion, mercredi 10 mai, dans la salle de réunion du district d'Ambanja afin de préparer la prochaine ouverture de la campagne de commercialisation de gousse de la vanille verte dans la région Diana. Lors de cette réunion, la proposition des dates a été évoquée. Ce, suite aux études phrénologiques effectuées par le CROF (Comité d'observation de la Floraison).
Ce dernier a travaillé de concert avec les techniciens de l'agriculture et le CRV (Comité régional de vanille) qui a établi le planning de la commercialisation. Étant donné que la vanille ne mûrit pas au même moment dans chaque localité, la date d'ouverture de la vente doit incomber à chaque commune. Suivant cette proposition, le début de la campagne est fixé au 25 mai pour les zones littorales comme le long de la côte d'Ambanja, Antsirabe, Ambalahonko...
Fixation de prix
Dans les zones intermédiaires, la commercialisation peut commencer à partir du 25 juin. Tandis que les produits des zones montagneuses ne pourront être commercialisés qu'à partir du 7 juillet. Citons entre autres Antsahabe, Ambohitrandriana, les deux zones les plus productrices de ce produit d'exportation à Ambanja. À l'issue de cette rencontre, le sujet « libéralisation » de la filière était encore au centre des discussions.
Des exportateurs se plaignaient encore concernant les lieux d'exportation des marchandises qui doivent être au port de Toamasina et à l'aéroport international d'Ivato. Le déplacement engendre des coûts exorbitants, selon eux. Sans parler de la question du quota des produits à exporter. « Nous sommes actuellement dans l'inquiétude pour trouver de l'argent, car il y a encore des marchandises invendues et qui restent stockées dans le magasin » ont-ils soutenu.
Mais, ils sont d'accord avec l'étude faite par la plateforme de vanille en ouvrant le marché à partir du 25 mai pour éviter la présence de vanille non mature sur le marché. Quoi qu'il en soit, le problème tourne encore autour de la fameuse fixation de prix. À attendre que les producteurs et acheteurs se mettent d'accord sur le prix de vente de la vanille.