Le jeudi 18 mai est quatrième des cinq journées ville morte décrétées par la société civile urbaine pour dénoncer la recrudescence de l'insécurité dans la ville de Beni. Toutes les activités sont restées paralysées et un renforcement de la présence de la police a été observé dans les coins stratégiques de Beni.
Boutiques, magasins, petits commerces sont restés fermés depuis quatre jours. Même cas pour les banques, stations-services, les shops des maisons de communication et les écoles.
En ce quatrième jour, quelques alimentations et officines pharmaceutiques ont rouvert leurs portes. C'est pour faciliter à la population l'accès aux médicaments et autres produits de première nécessité disent leurs tenanciers.
Certaines rues et avenues sont toujours barricadées dans certains quartiers de la commune de Mukera, considérée comme un point chaud de la ville.
La police en place
La population se déplace à pied. Dans le centre commercial de Matonge et sur le Boulevard Nyamwisi, l'artère principale de la ville, la circulation est redevenue normale mais les commerces restent fermés.
Pendant ce temps, un renforcement de la présence de la police est observé dans les coins stratégiques de la ville.
La société civile locale avait appelé à cinq journées ville morte, du lundi au vendredi, afin de dénoncer la recrudescence de l'insécurité dans la ville.