Comme ils le font chaque année, les travailleurs des différents syndicats affiliés à la centrale syndicale, Union générale de travailleurs de Côte d'Ivoire (UGTCI), se sont retrouvés le lundi 1er mai 2023, à la bourse du travail de Treichville, siège de la centrale, pour commémorer la fête du travail. Le point d'orgue de cette célébration a été bien entendu le discours prononcé par le 1er secrétaire général adjoint de la centrale, Adouwétchi Assémain, qui représentait le secrétaire général Ebagnerin Joseph.
Dans son message, celui-ci a salué la mise en place des instruments de dialogue social entre le gouvernement, le patronat et les syndicats. Il s'agit, a-t-il cité, de la Commission indépendante permanente de concertation (CIPC) et du Conseil national du dialogue social (CNDS).
Abordant le quotidien des travailleurs, le 1er secrétaire général adjoint de l'UGCTCI a fait remarquer que ce 137ème anniversaire de la fête du travail se tient dans un contexte socio-économique difficile. « (...) Malgré un taux de croissance économique élevé enregistré par notre pays ces dernières années, nous notons avec un réel pincement au coeur, que les prix des denrées de grande consommation comme le riz, l'huile, la viande, le poisson, demeurent encore hors de portée des ménages. Même les produits vivriers produits abondamment dans nos contrées, le transport, le gaz butane, l'eau, de l'électricité et le téléphone.
Aussi, avons-nous sollicité encore une fois, à travers une résolution, spécifique que lesdits prix soient revus à la baisse et que des décisions soient prises pour le maintien des prix », a déclaré Adouwétchi Assémain. Tout en précisant que 14 autres questions dont la sécurité des personnes et des biens et la lutte contre le terrorisme ; la suppression des impôts sur toutes les pensions de retraite, la situation des chauffeurs interministériels et la valorisation du genre ont aussi fait l'objet de résolution. Aussi, une motion spéciale de soutien a été adressée au Président de la république, Alassane Ouattara.
Au nom du ministre de l'Emploi et de la Protection sociale, M. Koulaté Ibrahim a félicité l'UGTCI pour sa participation aux négociations qui ont abouti à la signature de la nouvelle trêve sociale. Avec en prime la revalorisation des salaires, des indemnités de transport et de logement et aussi du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG). Le défi, aujourd'hui a-t-il affirmé, est de garantir un travail décent à tous.