Les Forces Vives de Guinée ont de nouveau appelé à une autre manifestation ce mercredi, 17 mai à Conakry. À la différence, l'appel de cette fois-ci n'aura pas été entendus par des manifestants, aussi bien dans la capitale qu'à l'intérieur du pays. Cette réticence s'explique par la présente de l'armée, qui est venue apporter un coup de main à la police et gendarmerie, souvent submergées.
C'est dans la nuit du mardi que cette armée a été réquisitionnée par le gouvernement. Très tôt le matin, ces hommes en bérets rouges étaient visibles un peu partout dans le grand Conakry.
L'axe le Prince, réputé comme zone de turbulences à l'occasion de chaque manifestation n'aura rien contre les hommes de tenue, déployés pour empêcher les troubles à l'ordre public.
De Hamdalaye à Kagbélen en passant par Bambéto, Cosa, Wannidara, Sonfonia, Cimenterie, Baïlobaya et T10, la situation a été maîtrisée. Quant à la circulation a été fluide, même si les activités commerciales ont été paralysées par endroit.
Face à ces mesures prises, les forces vives de Guinée ont dans la mâtinée, fait un communiqué dans lequel elles ont dénoncé la militarisation de l'axe dans le seul but « de réprimer dans le sang les manifestations des citoyens opposés à la gestion solitaire de la transition ».
Il faut rappeler que même si les tirs sporadiques ont été entendus dans certains endroits de la capitale, les populations n'ont pas été impactés comme de par le passé.