Les travailleurs de la capitale politique de la Côte d'Ivoire n'ont pas dérogé aux festivités marquant la fête du travail. Cette commémoration du 1er Mai a été parrainée par le ministre du Commerce, de l' Industrie et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, par ailleurs .député de Yamoussoukro commune, et placée sous la présidence du représentant de l'exécutif Ivoirien le préfet de région, Coulibaly Gando, préfet du département de Yamoussoukro.
Les différentes centrales syndicales qui se sont succédé au pupitre ont exprimé leur reconnaissance au Président de la République Alassane Ouattara pour les acquis obtenus dans tous les secteurs d'activités. Toutefois, quelques revendications qui ne sont pas d'ordre corporatiste ont été formulées par des centrales syndicales. L'UGTCI a ainsi plaidé, face à l'insécurité grandissante dans la commune, pour la multiplication des patrouilles des FDS.
L'UGTCI, section régionale de Yamoussoukro, dirigée par M Bamba Nicaise est revenue sur le cas des travailleurs de la plantation de Toumbokro dont 51 sont décédés dans la misère sans percevoir leur pension. Quand d'autres sont malades et ne disposent pas de moyens.
Le représentant de la centrale Humanisme, Dr Ouli Adama, a axé son allocution sur la cherté de la vie. A l'en croire, les populations peinent à se loger, à se nourrir, à se soigner et à communiquer convenablement vu le contexte inflationniste généralisé.
Le préfet de région Coulibaly Gando a reçu des mains des différentes centrales syndicales le livre des doléances. Il a promis l'acheminer à qui de droit. Il convient de noter que cette commémoration a été précédée, le samedi 29 avril dernier, par un tournoi de maracana dénommé « Tournoi de Maracana pour la paix » présidé par le ministre Souleymane Diarrassouba.