Le recensement électoral va se faire du 20 au 27 mai en zone 2 et du 6 au 12 juin en zone 3. Et après, s'ouvre une autre étape pour la commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Lorsque nous allons finir, nous allons nous retrouver pour faire le point avec la base de données. A ce niveau, nous allons éliminer les doublons, nous allons éliminer tous ceux qui n'ont pas 18 ans. Ça nous prendra au moins un mois pour régler tous ces problèmes afin d'avoir un fichier électoral propre. Donc, dès la fin de la phase de recensement c'est ce que nous allons nous atteler », annonce le président de la Ceni, Yabré Dago.
Notons que c'est une précision qu'il avait donné début mai lors de sa tournée dans les centres de recensement et de vote (CRV) pour constater l'état d'avance des opérations.
Ainsi, il avait bien rassuré l'opinion qu'ils travaillaient sur la base d'un chronogramme bien défini.
« La Ceni ne peut pas travailler sans chronogramme sauf que ce chronogramme ne peut pas se retrouver au marché public. Nous avons bien une boussole avec laquelle nous travaillons », disait M. Dago.
Au plan communication, même si la Ceni estime pouvoir mieux faire, elle indique que toutes les couches socioprofessionnelles ont quand-même été mobilisées pour passer le message de sensibilisation.
Notamment, toutes les organisations religieuses sont mises à contribution et des spots sont diffusés en 22 langues sur des radios sur l'ensemble du territoire national.
En conseil des ministres le 08 mai dernier, le ministre d'Etat, ministre chargé de l'administration territoriale, a rendu compte au conseil du déroulement du recensement électoral démarré depuis le 29 avril 2023.
Selon le communiqué ayant sanctionné les travaux du conseil, « le gouvernement saluant la mobilisation de la population a déploré les dysfonctionnements et difficultés et a appelé les acteurs à tout mettre en oeuvre pour apporter des solutions afin que la suite du processus se déroule dans la sérénité ».