Quatre cent quatre-vingt-quinze (495) violations et atteintes aux droits de l'homme en RDC ont été documentées au mois de mars dernier par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l'homme (BCNUDH).
Ces chiffres, contenus dans le rapport sur les principales tendances des violations des droits de l'homme au mars, représentent une augmentation de 12 % par rapport au mois de février qui comptait quatre cent quarante et une (441) violations et atteintes.
Selon le rapport du BCNUDH, quatre cent vingt (420) violations et atteintes aux droits de l'homme ont été documentées dans les zones affectées par les conflits en mars 2023.
Une augmentation significative par rapport au mois de février et janvier dernier.
Le Bureau conjoint aux droits de l'homme justifie cette augmentation par le nombre élevé des victimes d'exécution sommaire et celles de mauvais traitements et des violences sexuelles.
Le Nord-Kivu demeure la province ayant enregistrée le plus grand nombre de violations et atteintes soit 206 cas, suivi par les provinces de l'Ituri avec 103 violations et atteintes, du Tanganyika ainsi que du Sud-Kivu.
Les membres des groupes armés viennent en tête des auteurs de ces violations sur l'ensemble du pays, avec trois cent soixante-seize (376) violations et atteintes enregistrées, suivi des agents de l'Etat avec cent cinquante et huit (158) cas.
Toujours au cours du mois de mars dernier, la Section de la protection de l'enfant de la MONUSCO a documenté cent quatre-vingt-dix (190) violations graves des droits de l'enfant dans le cadre des conflits armés qui ont pris la forme d'enlèvement, suivi par le meurtre, la mutilation, le recrutement et l'utilisation des enfants dans les groupes armés.