La livraison dans le délai imparti des infrastructures devant abriter les IXes Jeux de la Francophonie est au centre des préoccupations du président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. C'est ce qui justifie sa visite, le 17 mai, des chantiers en cours dans la ville de Kinshasa où plusieurs travaux restent à réaliser.
Selon la cellule de communication de la présidence de la Republique, beaucoup de défis restent à relever en terme de livraison d'infrastructures sportives et de l'hébergement des athlètes attendus fin juillet dans la capitale congolaise.
Au site du stade des Martyrs, particulièrement les deux gymnases de 3000 et 2000 places, les grosses oeuvres sont en phase de finition tandis que l'embellissement des lieux, la pose des gradins et l'installation de la climatisation se poursuivent encore. Il en est de même du terrain de football et du stadium de basketball.
Les défis restent énormes mais les entrepreneurs semblent optimistes quant à la remise des infrastructures dans le délai. Sur le site du stade Tata Raphaël, le village de la Francophonie a apprêté le tiers des résidences attendues, même si l'essentiel du matériel est stocké sur place.
Les travaux de modernisation du stade Tata Raphaël se poursuivent sans désemparer et il attend de recevoir la pelouse synthétique. Au campus universitaire de Kinshasa, réquisitionné pour le logement des athlètes, les homes des étudiants sont complètement réhabilités et équipés en attente de recevoir quelques athlètes.
Plusieurs scénarios ont été envisagés pour résoudre l'épineux problème de transport des athlètes. Les spécialistes ont proposé des routes dédiées pour la circulation des cortèges olympiques.
Intervenue un mois après la précédente, cette visite des sites a été l'occasion pour le chef de l'Etat d'exhorter les entreprises à pied d'oeuvre à doubler d'efforts afin de tenir leurs promesses. Lors de cette ronde , le président de la République a été accompagné du Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde, du ministre des Sports, Francois-Claude Kabulo et du ministre de la Communication, Patrick Muyaya.