Plusieurs organisations n'ont pas souhaité faire, le 1er mai, de doléances publiques convaincues de la qualité et de l'efficacité du dialogue social mis en oeuvre par le gouvernement.
Se contentant des cahiers de revendications déjà remis aux autorités. En effet, la plupart des responsables syndicaux qui se sont succédé au pupitre ont en effet exalté les vertus du dialogue social qui leur a permis d'obtenir de nombreux et importants acquis sociaux. Pour Soro Mamadou, de la centrale Humanisme, en plus de la confiance qu'il inspire entre les acteurs, permet de régler et d'anticiper sur les conflits. C'est en cela qu'il a soutenu qu'il est la voie indiquée pour faire avancer les revendications des travailleurs.
Pour Yves Kodibo de la centrale UNATCI, ce dialogue qui a permis de satisfaire en partie les revendications posées par les organisations a favorisé le maintien d'un climat de paix propice au dynamisme de la croissance économique. La FESACI, par la voix de Traoré Yacouba, est allé dans le même sens en soulignant les acquis du dialogue. Notamment l'obtention d'un accord de 1135 milliards FCFA pour les 5 années à venir pour les agents du public. Eli Dago, pour sa part, intervenant pour le compte de Dignité, a plaidé pour le relèvement de la prime de transport à 30 000 FCFA contre 20 000 FCFA actuellement. Enfin Koffi Assienin, de l'UGTCI, a invité le gouvernement à plafonner les prix des denrées de grande consommation. Ainsi que de l'eau et de l'électricité. Ceci, en vue de lutter contre la vie chère.