Il porte les Lettres ivoiriennes à des sommets où jamais elles n'avaient trôné !
En effet, l'écrivain ivoirien, Armand Patrick Gbaka-Brédé, plus connu sous le nom de Gauz, est, depuis deux jours, finaliste du Prix Booker.Gauz
Créé en 1968, le Prix Booker ou Man Booker Prize est l'un des plus importants prix littéraires au monde. Le gagnant du prix est assuré d'une gloire internationale, souvent assortie d'un succès de vente.
Il est éligible à ce prix avec son oeuvre « Standing Heavy » (Debout payé), traduit par Frank Wynne. Bien d'autres sommités des belles lettres au nombre desquelles Maryse Condé, avec « l'Évangile selon le nouveau monde », traduit par Richard Philcox, sont dans la course avec Gauz.
Le titre gagnant du prix sera connu le 23 mai prochain au « Sky Garden » de Londres en Angleterre.
Le prix Booker, il faut le noter, a été créé en 1968. Il est remis annuellement. Seuls les romans de fiction, rédigés en anglais, sont susceptibles d'être primés. Ils doivent avoir été écrits par un auteur vivant.
Le prix est assorti, à l'origine, d'une récompense de 21 000 Livres sterling. Depuis 2002, la récompense est de 50 000 Livres sterling, soit 60 000 euros (39 millions de FCfa).
Gauz est né à Abidjan, Côte d'Ivoire, en 1971. Il a publié trois romans, avec en toile de fond les thèmes de l'émigration et de la colonisation.
« Debout-Payé », Paris, Le Nouvel Attila, 2014, 173 p. ; « Camarade Papa », Le Nouvel Attila, 2018, 256 p. ; « Black Manoo », Le Nouvel Attila, 2020 ; « Cocoaïans » (naissance d'une nation chocolat) sont entre autres oeuvres publiées par l'auteur.