Louga — La délégations de service public (DSP) pour la gestion des systèmes d'alimentation en eau de la région de Louga a été officiellement lancé mercredi, dans le cadre de la mise en oeuvre de la réforme de l'hydraulique rurale, a constaté l'APS.
"Aujourd'hui, c'était une cérémonie de lancement, et nous avons tenu à convier toutes les autorités administratives, les élus territoriaux, les services techniques de l'Etat, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les organisations d'éleveurs et d'agriculteurs, pour que toutes les populations concernées s'approprient la réforme », a déclaré le gouverneur de région, El Hadj Bouya Amar.
Il s'entretenait avec des journalistes à l'issue d'un Comité régional de développement spécial de lancement, d'information et de mise à niveau, en présence de plus de trente maires de la région.
« Nous allons entamer l'affermage au niveau des zones rurales où nous avons cinquante-et-une communes qui vont entrer maintenant dans le périmètre affermé qui sera géré par la Société des eaux rurales (SDER) », a expliqué le gouverneur.
Il a précisé que les communes de Louga, chef-lieu de région, Kébémer et Linguère, chef-lieu de département et celle de Dahra qui, "sont dans la zone urbaine, ne sont pas concernées par cette réforme parce qu'elles sont gérées par la Sen'Eau ».
« Nous voulons que la réforme se fasse dans une démarche inclusive, pour que l'ensemble des populations concernées puissent se l'approprier parce que la mission de l'Etat, c'est de fournir une eau de très bonne qualité et de manière permanente en milieu rural », a-t-il fait fait savoir.
Le directeur général de l'Office national des forages ruraux (OFOR), Hamade Ndiaye, souligne que « cette réforme est importante parce qu'elle va nous permettre d'atteindre les ODD 6 [objectifs de développement durable] et mettra en oeuvre l'emploi local parce qu'elle va prioriser le recrutement des agents locaux au niveau des différentes communes ». Il a salué « l'organisation parfaite du CRD », soulignant que « la quasi-totalité des intervenants sont des maires qui connaissent très bien les problèmes de leurs communautés en matière d'eau ».
« Cette réforme apportera de l'équité dans la distribution de l'eau, car cette eau potable qui est distribuée dans les grandes villes sera également disponible au niveau des villages », a-t-il souligné.