Luanda — Les projections de l'Institut national de la statistique (INE) prévoient une croissance démographique de plus de 67 millions d'habitants d'ici 2050, a avancé la directrice générale adjointe de l'institution, Anália da Silva Nunda.

Selon les données de l'INE, en 2014, l'Angola avait une population d'environ 24 millions d'habitants, les estimations actuelles indiquant plus de 30 millions.

S'exprimant lors d'une table ronde sur "Tendances démographiques et familles", organisée par la Huitième Commission de l'Assemblée nationale, dans le cadre de la Journée internationale de la famille, la responsable a déclaré qu'à la même période une réduction du taux brut de natalité est attendue, grâce aux méthodes contraceptives modernes qui atteindront une partie importante de la population.

Selon elle, une réduction du taux brut de mortalité est également attendue en raison de l'amélioration des politiques sociales et, en particulier, du secteur de la santé et de l'éducation, ainsi que de la baisse de la fécondité causée par une structure démographique favorable.

Elle a contextualisé que la population angolaise a augmenté rapidement au cours des 40 dernières années, mais avec un indicateur de baisse des niveaux de mortalité, en particulier chez les enfants.

Anália da Silva Nunda a également dit que le taux de fécondité élevé est toujours répandu, en particulier dans les zones rurales, mais que des mesures sont nécessaires pour inverser la situation.

Pour lui, l'augmentation de la population en âge de travailler, conjuguée à des politiques appropriées, pourrait conduire le pays à un développement socio-économique plus durable.

Elle a ajouté que le Recensement de la population et de l'habitat pour 2024, approuvé par l'Assemblée nationale, est en préparation.