Congo-Kinshasa: La CENI confirme, le CLC exige un nouveau cadre de concertation !

*"Le CLC annonce une campagne de sensibilisation et de réarmement moral de toutes ses structures de base, afin de préparer notre peuple à prendre ses responsabilités, en prélude aux grandes manifestations qui seront organisées pour faire échec au chaos électoral que l'on veut à nouveau imposer au peuple congolais", prévient le Comité Laïc de Coordination, dans un message adressé à la nation sur la situation sécuritaire et la question électorale en RD. Congo.

Nouveau cadre de concertation

Voilà pourquoi, "le CLC demande à la CENI de mettre en place très rapidement le cadre de concertation avec toutes les parties prenantes pour la désignation d'une instance internationale crédible d'audit du fichier, selon le format ayant prévalu en 2018, et d'arrêter de contourner la question par une désignation de ses propres experts pour s'auto-certifier un fichier fortement contestable. Le CLC en appelle également à toute la classe politique de cesser avec les discours de haine, de discrimination entre congolais, de divisons ethniques et de manipulations des conflits communautaires", précise-t-il.

Et pourtant, tout dernièrement, la CENI, sous la conduite de Denis Kadima, son Président, avait confirmé que les élections se tiendront dans le respect des délais constitutionnels, conformément au calendrier fixant la Présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales, le 20décembre 2023.

Va-t-on vers bras de fer ?

Apparemment, le décor est tout entier dans les prises de position des parties prenantes. Les uns, constellés au sein de l'Union sacrée, préparent les élections. Alors que les autres, agissant en solo ou en groupe d'Opposants, préparent la contestation.

D'où, pour éviter le pire, un nouveau consensus s'impose ! Mais, qui en prendrait l'initiative ? Denis Kadima est-il mieux placé pour instituer ce cadre de concertation qu'exige le CLC ? Où est Félix Tshisekedi ?Où sont les sages de l'Union africaine, de l'Onu, de l'EAC ou de la SADC ? Où sont donc passés les experts américains, européens, asiatiques ou arabes, s'ils peuvent contribuer à apaiser les esprits pour ne pas sacrifier la RD. Congo sur l'autel des intérêts égoïstes et partisans ?

Le Pape François, même de loin, à partir de la Basilique Saint Pierre, à Rome, ne peut-il pas encore implorer la clémence du ciel à l'égard du processus électoral en cours en RD. Congo et du peuple congolais, lui-même ? Vivement, l'heure a sonné. Car, visiblement, demain ou après-demain, la paix ne tiendra qu'à un fil !

 

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