Carnet d'audiences chargé pour la Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Son Excellence Madame Ragnaghnèwendé Olivia ROUAMBA
La Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Son Excellence Madame Ragnaghnèwendé Olivia ROUAMBA a participé aux travaux de la 6e Session extraordinaire du Conseil de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), le lundi 15 mai 2023. Au cours desdits travaux, le Centre International des Conférences de Genève (CICG) a été le cadre de l'élection de la nouvelle directrice générale de l'OIM. En marge des travaux, le carnet d'audiences de Madame la Ministre n'a pas désempli.
La Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération Régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, Son Excellence Madame Ragnaghnèwendé Olivia ROUAMBA a assisté, le lundi 15 mai, aux travaux de la Session extraordinaire du Conseil de l'OIM. L'élection du Directeur Général de l'OIM a été l'activité essentielle de cette 6èmeSession extraordinaire. Au terme du scrutin qui n'a connu qu'un tour, les 165 pays présents et votants ont consacré après un premier tour de scrutin par acclamation, Mme Amy E. Pope nouvelle Directrice générale de l'organisation, pour un mandat de cinq ans.
La Directrice générale élue, exerçait déjà, depuis septembre 2021, les fonctions de Directrice générale adjointe de l'OIM chargée de la gestion et des réformes.. Première femme à la tête de l'OIM, Mme Pope assumera les fonctions de Directrice générale à compter du 1er octobre 2023.
Avec un carnet d'audiences chargé, le second volet du programme de Madame la ministre a été dédié à la coopération bilatérale et multilatérale, occasion mise à profit pour mieux expliquer le processus de Transition au Burkina Faso, et renforcer ainsi la coopération entre notre pays et ses partenaires bilatéraux et multilatéraux .
« J'ai mis à profit ma visite de travail à Genève pour rencontrer plusieurs partenaires bilatéraux et multilatéraux. Le contexte actuel de notre pays est bien à propos. », a confié la chef de la diplomatie burkinabè qui a dit toute sa satisfaction sur les échanges qu'elle a eu avec les personnalités rencontrées notamment pour échanger sur les questions des droits de l'homme et les questions humanitaires au Burkina Faso..
Dans la journée du mardi 16 juin 2023, Son Excellence Madame Ragnaghnèwendé Olivia ROUAMBA a eu deux audiences dont la première avec Monsieur Volker TÜRK, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est déroulée au Palais Wilson de Genève (siège du HCDH. Les échanges avec Monsieur Volker TÜRK ont porté, selon Madame la ministre « sur le contexte qui est le nôtre, à savoir, notamment, la question sécuritaire. »
Il faut relever, a-t-elle indiqué « que nous avons été interpelé par le HCDH, ici à Genève, suite aux malheureuses situations qui ont endeuillé le Burkina Faso, notamment du côté de Nouna, à Yirgou, et récemment à Karma. Cette instance avait réagi face aux allégations faites sur les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et sur les Volontaires pour la Défense de la patrie (VDP), relativement à leur supposée implication dans des exactions ou atteintes aux droits de l'homme ».
Avec le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme le propos de Madame la ministre a consisté à :
- rassurer le Haut-commissariat quant au professionnalisme et à la responsabilité des FDS et des VDP du Burkina Faso sur les théâtres des opérations et à leur bonne formation sur les questions de droits de l'homme ;
- renouveler le plaidoyer pour un partenariat entre le HCDH et le Burkina Faso dans le cadre du renforcement des capacités des FDS et des VDP sur les questions des droits de l'homme ;
- attirer l'attention sur le mode opératoire des terroristes qui usent aussi de perfidie pour atteindre leurs objectifs ;
- renouveler le sens de responsabilité du Burkina Faso face à ses engagements internationaux et sa foi en une coopération entre le Gouvernement burkinabè et le Haut-Commissariat aux droits de l'homme.
« Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme lui-même s'est engagé à nous accompagner afin que le Burkina Faso puisse sortir de cette situation difficile », s'est réjouie Madame la ministre, au terme de l'entretien. »
La deuxième audience du mardi 16 mai s'est tenue au siège du Comité International de la Croix Rouge (CICR), avec Monsieur Gilles Carbonnier, Vice-Président du CICR. Les échanges, à cette rencontre, ont porté sur :
- la gestion de la question humanitaire ;
- les assurances que le Gouvernement, en partenariat avec le CICR et d'autres partenaires met tout en oeuvre pour soulager la douleur de la population, particulièrement les personnes déplacées internes ;
- la réinstallation progressive des personnes déplacées internes dans des zones qu'elles avaient dû abandonner ;
- le point de la coopération avec le CICR, qui s'investit dans beaucoup de domaines dont l'accès à l'eau potable, l'assistance aux victimes du terrorisme et de la crise humanitaire (personnes déplacées internes), etc.
« Notre partenaire nous a assuré de son accompagnement. Malgré les contraintes budgétaires, le cap sera maintenu dans l'approche de financement au niveau des différents secteurs d'intervention du CICR au Burkina Faso. », s'est félicitée Madame la Ministre.
Il faut rappeler que le dimanche 14 et le lundi 15 mai 2023, Madame la ministre avait rencontré, dans le cadre de la coopération bilatérale, son homologue du Portugal, S.E.M Joào GOMES GRAVIHNO, Ministre des Affaires étrangères. Avec lui, les échanges ont porté sur la situation au Burkina Faso. Au regard de la position stratégique du Portugal au sein de l'Union Européenne, ce pays se tient disposé à accompagner le Burkina Faso afin que sa voix puisse être portée de façon adéquate.
Elle a aussi eu des échanges avec la Sous-Secrétaire d'Etat américain chargée de la Sécurité Civile, de la Démocratie et des Droits de l'Homme et sa délégation. Avec elle, Madame la Ministre a abordé la situation sécuritaire au Burkina, en mettant l'accent sur les challenges liés au contexte sécuritaire qui pourraient échapper à l'analyse du Gouvernement américain et, de ce fait, entamer la qualité de la coopération bilatérale avec le Burkina Faso.