L'institut Lokolama, au village Dima Lumbu, à 12 km de la ville de Bandundu, (Kwilu) est complètement inondé par les eaux de la rivière Kasai depuis deux semaines.
A la suite de cette catastrophe, près de deux-cent-cinquante élèves ont été délocalisés dans une autre école.
Les bancs, les installations hygiéniques ainsi que toutes les fournitures scolaires sont détruites.
Le directeur de la division provinciale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) de Kwilu 1, Denis Shanga Kapinga, dit avoir pris des dispositions pour que ces élèves terminent l'année scolaire :
« L'école Lokolama de Dima des protestants est inondée. C'est une école qui organise quatre options mais malheureusement, le bâtiment est vraiment submergé. Alors, nous avons pris des dispositions. Ces enfants étudient maintenant dans une autre école primaire les après-midis. Ils sont au nombre à peu près de deux-cent-cinquante élèves ».
Mais, il sollicite l'intervention des autorités en vue d'une solution définitive pour que cette école ne puisse plus subir des telles situations dans l'avenir.
« Nous avons lancé un SOS pour que les autorités puissent nous venir en aide. L'école est construite juste à côté de la rivière Kasaï. Nous demandons que les autorités puissent venir en aide. C'est-à-dire, il y a des bancs qui ont été emportés. Il y a même certaines fournitures scolaires qui ont coulé, et même les installations hygiéniques sont détruites. Il faudra que les autorités puissent voir comment on peut arranger pour que cette école puisse fonctionner l'année prochaine », a indiqué Denis Shanga Kapinga.
Le directeur de la division provinciale l'EPST propose même que l'institut Lokolama soit carrément délocalisé :
« Je souhaite qu'on déplace cette école pour l'amener ailleurs. Là, on va reconstruire pour que même quand il y aura inondation dans l'avenir, que ça ne puisse pas endommager l'école ».
C'est depuis plusieurs semaines que les eaux de la rivière Kasaï ont quitté son lit à Dima Lumbu, occasionnant ainsi l'inondation et la destruction de plusieurs habitations ainsi que de certains édifices publiques notamment le centre de santé de Dima, les bureaux de la Police fluviale et de la Force navale.