Les organisations de la société civile ont marché, jeudi 18 mai dans la cité de Muanda (Kongo Central), pour dénoncer ce qu'elles qualifient de « légèreté dans le traitement du dossier de viol d'une mineure ».
Cette marche des organisations de la société civile de Muanda est partie du rond-point Fina pour chuter au siège de l'administration du territoire où un mémorandum a été lu devant l'administrateur adjoint du territoire.
Ces manifestants trouvent dérisoire la peine de 10 ans d'emprisonnement prononcée par le tribunal de grande instance de Boma, contre Adrien Madonyamo, chef d'agence de l'OCC/ Muanda, pour le viol d'une fille de 15 ans.
La société civile de Muanda dénonce « la légèreté avec laquelle l'appareil judiciaire du Kongo-Central traite les cas de viol, mais également la complaisance et les conditions de traitement de ces violeurs pendant qu'ils sont placés en garde à vue ».
Elle hausse aussi le ton face à l'ampleur que prend le viol à Muanda.
Ils demandent par conséquent à la justice de sanctionner avec toute la rigueur de la loi ce cas de viol pour dissuader les violeurs.
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance (TGI) de Boma, Edouard Matungulu a fait savoir que sa juridiction a interjeté appel.
Il assure que sa juridiction traite avec toute la rigueur toutes personnes en conflit avec la loi du pays, y compris le chef d'agence de l'OCC.
Le parquet avait aussi qualifié de dérisoire la sentence prononcée par le TGI de Boma.