Très engagé dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics, l'Inspecteur Général des finances, Jules Alingete Key, a sollicité et obtenu un accompagnement solide de la justice dans les dossiers liés à ce mal, qui a longtemps détruit la République démocratique du Congo. C'est dans ce cadre qu'il s'est entretenu avec le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kalumeta Badibanga, afin de raffermir les relations dans le sens de redonner confiance à la population car, c'est avec la justice qu'une nation s'élève.
S'exprimant devant la presse, Jules Alingete, qui ne compte que sur l'implication de la justice, a dit avoir pris contact avec le président du Conseil Supérieur de la Magistrature pour solliciter son implication personnel dans tous les dossiers en rapport avec la corruption et le détournement des deniers publics.
Le numéro un de l'Inspection Générale des Finances s'est dit très ravi à la suite de l'audience lui accordée pour la simple raison que le président du Conseil Supérieur de la Magistrature lui a fait part de sa détermination à accompagner la vision du Président de la
République dans le cadre de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Voilà pourquoi il accompagnera tous les dossiers en rapport avec la répression des antivaleurs dans la gestion de la chose publique.
En tant qu'auxiliaire de la justice, l'IGF est contrainte de travailler avec les autorités judiciaires parce que la plupart des dossiers traités par elle finissent toujours entre les mains de ces autorités, a reconnu Jules Alingete. Voilà pourquoi ,selon lui, l'IGF est tenue de venir à tout moment solliciter leur implication et accompagnement pour que la lutte contre la corruption et le
détournement des deniers publics puisse connaître des avancées significatives en République Démocratique du Congo.
Pour sa part, le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kalumeta Badibanga, a rappelé que la présence physique de l'Inspecteur général des finances ne signifie pas qu'il n'y avait pas de contacts bien avant. Comme l'a dit Jules Alingete, le président du Conseil Supérieur de la Magistrature a reconnu qu'il y a de grands dossiers qui concernent l'assainissement des affaires pour stopper la prolifération des antivaleurs dans le pays.
C'est pourquoi, il a assuré que tous ces dossiers seront menés à bon port. Pour matérialiser ce changement de narratif, ils ont inauguré une autre phase de coopération car, dans les dossiers antérieurs, le Conseil Supérieur de la Magistrature n'était pas mis en copie.
Actuellement, grâce aux copies de chaque dossier qui lui sera déposée, le Conseil Supérieur de la Magistrature fera en sorte que le magistrat instructeur puisse travailler de manière à redonner espoir à la population.
Avec ce changement de mode de collaboration entre l'Inspection Générale des Finances et le Conseil Supérieur de la Magistrature les nostalgiques des pratiques avilissantes doivent prendre des dispositions et embarquer dans le train du changement. Les récalcitrants trouveront sans doute de nouvelles «résidences» qui correspondront à leur comportement.