Alors que le Status of Artist Bill a été débattu récemment au Parlement, l'union des artistes est montée au créneau hier, lors d'une conférence de presse tenue au centre social Marie reine de la paix. Plusieurs points du Status of Artist Bill, qui vise à régulariser le statut des artistes à Maurice, ont été abordés lors de la conférence de presse durant laquelle plusieurs artistes ont pris la parole.

L'un des points qui interpellent l'Union des Artistes, c'est la distinction entre artistes amateurs et professionnels. Les membres de l'Union des Artistes se demandent comment les autorités comptent procéder pour définir entre un artiste professionnel et un amateur sachant que plusieurs artistes opèrent depuis longtemps dans l'ombre ou jouent dans les hôtels sans se manifester en public. D'autres artistes se disent exclus du projet de loi car ils estiment qu'ils n'ont pas été pris en considération.

Certains estiment qu'ils ont débuté depuis longtemps mais ne sont pas pris en considération par l'État. «Inn dir pou donn kart artis. Artis lokal bizin kart pou mont lor lasenn. Be Kouma zot konsider sa ? Kouma zot fer pou kone si enn artis amater ouswa pro ? Eski enn artis international ki vinn sante Moris bizin kart pou mont lor lasenn ? Si li pena kart li pa mont lor lasenn ? Eski vedir pou nepli fer konser nivo international», se demande Roshan Boolkha (Dj Master Krazy) qui déplore que les artistes DJ n'ont pas été pris en considération.

Joëlle Coret, présidente de l'Union des Artistes, a souligné les lacunes du projet de loi, notamment le statut d'amateur et de professionnel. Elle a rappelé que les artistes doivent se soutenir car chacun a besoin de l'un et de l'autre. «Kan mo mont lor lasenn pou santé, mo bizin mizisien, danser. Nou tou bizin nou kamarad. Bizin aret sa zafer sakenn vini rod so bout la. Nou tou enn sel», a-t-elle fait ressortir