Le Cameroun célèbre, comme tous les 20 mai, sa fête de l'unité nationale. Le 20 mai 1972, les deux entités du pays - anglophone et francophone - se réunissaient. C'est donc un jour pour magnifier l'unité retrouvée du Cameroun, après les épisodes pré-indépendance où le Cameroun était divisé et sous la tutelle de la France et de la Grande-Bretagne.
Il s'agit de la 51e édition de la fête nationale et les festivités ont été surtout marquées par la grande parade, militaire et civile, qui s'est ouverte peu après 12h00, au boulevard du 20 Mai, qui accueille traditionnellement cette cérémonie.
La principale attraction de ce début a été le passage d'un détachement de la fanfare de l'armée égyptienne. L'armée égyptienne qui est l'invitée spéciale de cette cinquante-et-unième édition de la fête nationale camerounaise a été très fortement applaudie par les invités en tribune.
Les forces de Défense et de sécurité camerounaises, quant à elles, ont déployé leurs différentes unités, une parade en mode démonstration de force, des moyens et des capacités par un défilé des hommes et des équipements militaires.
La phase civile de ce défilé a été ouverte par les élèves et étudiants ainsi que les associations.
Les partis politiques ont, eux aussi, fait défiler leurs militants. Le RDPC, parti au pouvoir, a aligné le plus grand nombre de carrés, comme un indicateur de sa puissance en termes de militants. Le SDF (Social democratic front) de Ni John Fru Ndi ou encore le PCRN (Parti pour la réconciliation nationale du Cameroun) du député Cabral Libii ont aussi battu le tarmac du boulevard du 20 mai.
Tous ces partis ont brandi des messages magnifiant les vertus de l'unité nationale.
La parade, comme de tradition, a été présidée par le président Paul Biya.