Cinq organisations de la société civile ont ouvert, le 19 mai à Kintélé, dans le Pool, avec l'appui du Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp), un atelier de validation du périmètre de suivi des projets d'investissements publics au titre des années 2020-2022, dans les secteurs de la santé et de l'éducation.
Trente-trois participants, membres de cinq organisations de la société civile congolaise et cadres et experts de l'Institut national de la statistique participent à l'atelier de renforcement des capacités. Il est organisé par la commission justice et paix, Forum des jeunes entreprises du Congo, Fondation Niosi, Action évangélique pour la paix et l'Association femmes juristes du Congo.
Pendant deux jours, avec l'appui des experts du Prisp et d'autres structures, les participants vont réfléchir sur la question en vue de préparer la deuxième mission de collecte des données sur le suivi des projets d'investissements publics exercices 2020-2022 dans les secteurs de la santé et de l'éducation.
Présidé par le conseiller spécial du Premier ministre chargé de la gouvernance et la lutte contre la corruption, Gervais Bouiti Viaudo, l'atelier s'inscrit dans le cadre de l'appui aux efforts visant le renforcement de la transparence, la redevabilité sociale et la gestion saine des finances publiques au Congo.
L'objectif étant de renforcer les capacités professionnelles des observateurs des organisations de la société civile congolaise afin qu'ils soient capables de bien sélectionner les projets d'investissements publics dans ces deux secteurs sociaux.
« L'atelier qui s'ouvre ce jour vise, de manière spécifique, à extraire les projets d'investissements publics dans la santé et l'éducation dans les différentes lois de finances exercices 2020, 2021 et 2022. Il est aussi question de répartir les projets à suivre par zone géographique et mettre en place des équipes de suivi, d'élaborer le planning de la collecte des données, leur traitement et leur exploitation », a souligné Gervais Bouiti Viaudo.
S'exprimant à cet effet, le coordonnateur du Prisp, Thomas Bandia, a salué la tenue de l'atelier financé par sa structure, fruit du partenariat entre le Congo et la Banque mondiale. Il est, selon lui, un « outil stratégique visant à améliorer la qualité de la collecte et la gestion des fonds publics à travers la mobilisation des recettes non pétrolières ».
« C'est dans ce sens que le Prisp a réitéré son engagement à soutenir les départements ministériels sectoriels pilotes à être dotés de plans stratégiques pour le passage, dès 2024, de la gestion de notre budget moyen en budget programme », a renchéri Thomas Bandia.
La présidente de l'Association des femmes juristes du Congo, Jocelyne Milandou, qui représentait la société civile, a elle aussi exprimé son satisfecit pour l'organisation de cet atelier.