Congo-Brazzaville: RGPH-5 - Remobiliser les agents recenseurs à Brazzaville

À moins d'une semaine de la fin de l'opération du cinquième Recensement général de la population et l'habitation (RGPH-5), toutes les énergies sont recentrées dans la capitale qui représente près de la moitié des habitants du pays. Seulement 25% des Brazzavillois se sont fait recenser, à ce jour, tandis que dans le reste du pays l'enquête semble bien avancer.

Le point sur l'état d'avancement de l'opération de recensement dans la ville capitale a été établi, le 18 mai, lors de la rencontre de la ministre de la Statistique, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, avec la commission départementale de Brazzaville. Cette rencontre a réuni les maires des neuf arrondissements, en présence du préfet Cébert Pierre Iboko-Onanga, et du maire central, Dieudonné Bantsimba.

La ministre du Plan, de la Statistique et de l'Intégration régionale, qui vient d'effectuer un périple à l'intérieur du pays et à Pointe-Noire, a voulu écouter les autorités locales sur la manière de redynamiser les équipes de terrain et la sensibilisation des ménages. Les autorités ont convenu de mobiliser les ressources financières et impliquer davantage les relais communautaires. Ayant été lancée depuis le 25 avril sur l'ensemble du territoire national, la grande enquête démographique devra s'achever le 24 mai.

Les autorités se sont montrées rassurantes quant au respect du délai de recensement, même si l'on n'exclut pas une rallonge, notamment à Brazzaville. « Le recensement se passe très bien, la population a ouvert ses portes aux agents recenseurs. Toutefois, à Brazzaville, il reste un effort à faire. Les relais communautaires doivent aller encore plus loin dans le formidable travail qu'ils ont eu à faire. Nous ne relâchons pas nos efforts. Nous sommes déterminés et, en fin de compte, c'est une oeuvre commune. Je pourrai me satisfaire lorsqu'on aura achevé tout ce que nous avons à faire », a assuré Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

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Elle mise sur l'expérience de ses descentes à l'intérieur du pays pour tenter de remobiliser Brazzaville. Au plan technique, il a fallu apporter des réponses logistiques au fur et à mesure que les difficultés se posent. C'est le cas à Impfondo, chef-lieu du département de la Likouala, et à Ouesso, dans la Sangha, où cinq mille questionnaires en papier ont été remis aux agents recenseurs pour pallier le déchargement des tablettes dû au manque d'électricité.

Peu après sa rencontre avec les maires des arrondissements de la capitale, la ministre a suivi une équipe d'agents recenseurs dans une agglomération de la ville. Cette opération de communication vise à sensibiliser la population et à inviter les ménages à ouvrir leurs portes au recensement. « Brazzaville est l'épicentre de tout ce que nous faisons sur le plan administratif et la ville a sa particularité », a-t- elle conclu.

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