Une douzaine de personnes ont été tuées vendredi soir 19 mai dans le village de Kié, à l'Ouest, près du Mali. Une attaque par des jihadistes présumés et qui vient alourdir le bilan d'une semaine sanglante. Au total : 50 personnes sont mortes après une série d'attaques dans le nord et le centre-est de ce pays sahélien, régulièrement endeuillé par des violences.
Cette dernière attaque à l'ouest du Burkina Faso n'a pas encore été revendiquée. Des assaillants venus en grand nombre ont encerclé le village de Kié vendredi soir vers 20 heures heure locale. Ils ont ordonné aux habitants de vider les lieux avant d'incendier certaines maisons. Des témoins évoquent un bilan de 14 morts et plusieurs blessés.
La veille, jeudi, le nombre de décès était presque le double dans la province du Yatengan dans le nord du pays. Des assaillants venus à motos ont attaqué les villages de Pellé, Zanna et Nongfaïré, avant d'être pris en chasse par des soldats burkinabé, accompagnés de supplétifs civils. Réfugiés dans la forêt de Barga, plusieurs assaillants auraient péri lors d'une frappe aérienne, selon une source sécuritaire joint par l'AFP.
Deux autres attaques, lundi et mercredi dans la province du Koulpélogo, à la frontière avec le Ghana et le Togo, ont fait une vingtaine de morts. Selon les sources locales citées par l'AFP, des femmes et des enfants figurent parmi les victimes.
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